Pour dix milliards de dollars

...
Argh...
Terminer comme ça...
Comment ose-tu ! XD

Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que dans le prochain chapitre il va se passer quelque chose mais je n'arrive pas à savoir quoi...
Je veux dire quelque chose d'important, de rapide, de...Puissant !! XD Ok je m'arrête, désolée j'écris ce message à, 00H43 je fatigue...
Bon alors :
Je crève d'impatience, je languis, mais je languis une suite...LA suite...THE suite XD
Le retournement de Jaejoong...Comme si d'un coup il avait retrouvé son humanité. Touchant...Ils se réveillent tous. C'est un peu comme : "Il était une fois la fin de quelque chose"

Tous montrent une partie cachée d'eux je trouve dans ce chapitre :

junsu le torturé, lui d'habitude si joueur
Changmin perdu alors qu'il semble normalement si calme
Yoochun angoisqui pète un cable sé alors qu'il est toujours maître de ses moyens
Et enfin
Jaejoong humain alors qu'il était un ange déchu.
Joli je trouve ^^'' lol

J'ai très peur pour yuhno là...Et Tomoko mal en point, sarie mal en point, pauline psychologiquement mal en point...
Et dire qu'en plus tout cela arrive juste parce que myoung-bo veut la peau de son neveu...
De quoi rendre Yuhno fébrile dans tout les sens du terme, surtout niveau culpabilité. ça...ça fait faire des conneries >_< j'ai peur !
En réalité c'est Myoung-bo qui me fait peur. Le genre à faire des coups par derrière, berk
berk
berk...
J'attends ta suite avec impatience^^
Vite vite ! Bonne continuation !
Black période, hein ? Lol ah la la la mienne continu encore un peu mais plus pour très longtemps, j'ai besoin de lumière ^^
franchement si tu as une nouvelle idée de fic, si tu sais comment elle va se terminer et que cette fic ici est bientôt finie tu
peux tenter de la commencer sur word. Moi c'est ce que j'ai fais parce que j'avais des idées très précises. Mais si tu sens que tu vas t'embrouiller je te conseil vraiment de terminer d'abord celle là^^
Voilou^^

Bisous !
PS : je suis comme toi...Je suis un peu accro à la torture et au maltraitage...y a trop de point commun entre toi et moi, là gold ! XD

Bonjouuur~~
C'est encore moi, on dirait bien...Vous m'avez pas encore oublié? (Comment ça "t'es qui?" xD)
Bref, là j'ai la flemme de faire un spitch énorme. Donc je vais juste vous remercier pour vos commentaires, ils m'ont fait vraiment plaisir, je ne savais pas qu'il y avait autant de gens qui lisaient cette fic...
Bonne lecture à tous, donc ^^



Yoochun ouvrit la porte sans frapper, suivi de Jae Joong qui ne se remettait pas de ce revirement de situation. La chambre semblait vide. Ah non, Changmin, au fond, était appuyé contre la porte de la salle de bain. Junsu semblait absent.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? Il y a un problème ? demanda le grand brun, surpris.
-Oh…On va donner notre démission. »

Changmin écarquilla les yeux, mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, il fut projeté en avant, poussé par la porte qui s’ouvrait. Junsu apparut, le visage trempé…et les yeux rouges.
Personne ne fit de commentaire là-dessus. De toutes manières, quiconque l’ayant voulu aurait été interrompu par un cri…

« -QUOI ? J’AI MAL COMPRIS ? »

Jae Joong eut un sourire.

« -On n’est pas sourds, tu sais. Hurle pas. »

Le blond grogna, vexé. Puis, reprenant son sérieux, il demanda, hésitant :

« Sans déconner…Vous partez ?
-…Il n’y a plus grand chose qui nous retient, ici, répondit doucement Yoochun. Peut-être juste vous, en fait. On a passé tellement…de temps, d’obstacles ensemble…On a surmonté tout ça, parce qu’on était ensemble. Et j’me sentirais mal de vous laisser.
-Vous vous en êtes rendus compte, ou vous avez décidé ça, tout d’un coup ?
-Quand on y réfléchit bien, seulement là on s’en rend compte. On a tellement l’habitude d’être là, maintenant…On va finir par croire que tuer c’est tout à fait normal, vous imaginez les cinglés qu’on ferait ? »

Ils eurent un petit rire, mal à l’aise. Qui sait, peut-être étaient-ils déjà devenus ces monstres…Puis Changmin, à son tour, posa une question qui lui triturait le cerveau depuis un moment.

«…Il y a une autre raison, non ? Quelque chose qui vous attire à l’extérieur. Quelque chose qui vous pousse à arrêter tout ça. Pas la consicence, pas quelque chose en fait…
-Ce serait plutôt…Quelqu’un, pas vrai ? completa Junsu en les contemplant, tous les deux.
-Possible. » grogna Yoochun.

Jae Joong, lui, ne répondit pas. Est-ce que c’était ça ? Mais Qui, Qui pouvait bien lui inciter à faire ces actes-là ? Il le savait…Mais il n’osait pas se l’avouer. Après tout, quoi de plus étrange…
Yunho…D’ailleurs, qu’était-il en train de faire, celui-là ?

Il leva les yeux, puis se rendit compte que les trois autres attendaient sa réponse.

« On a pas le temps de se poser des questions comme ça. On est venus vous proposer…
-De faire sauter la baraque, histoire de faire un cadeau d’adieu à notre cher Patron…
-Oui, enfin, faire sauter la baraque…
-Juste lui jouer un sale tour, quoi. Genre…Piquer son fric ou je sais pas, un mauvais coup qui le foutrait en rogne. »

Changmin recula et se mit derrière Junsu.

« -Ils me font peur là…Depuis quand ils s’entendent aussi bien ? On dirait des jumeaux ! »

Le blond éclata de rire, puis il toussota.

« -Vous savez quoi ? La chose la plus simple serait de sauver Yunho…Et se débrouiller pour que Myoung-bo ne retrouve pas le fric. Va avec eux, Changmin. Tu sais bien qu’il n’y a plus rien, toi non plus, qui te retient ici. »

Les autres le contemplèrent en silence.

« -Et toi, Junsu ? »

Le concerné haussa les épaules. Il s’assit sur son lit, redoutant la question qui allait certainement venir…Celle à laquelle il ne répondrait pas, à laquelle il ne voulait pas répondre…A laquelle il n’osait pas répondre.
La fortune et l’honneur de sa famille reposaient sur ses épaules. Comment pouvait-il délaisser un tel fardeau ?

« -Et…Pauline ? »

Junsu leva lentement les yeux vers Changmin. Oui Pauline…Il fallait bien qu’on en parle, de celle-là. Elle…
Bon sang, que n’aurait-il pas donné…Pour la revoir, la toucher, l’embrasser… Ou lui parler, tout simplement. Lui glisser des mots à l’oreille, sans se soucier de quoi ou de qui que ce soit. Lui sourire, et la regarder sourire en réponse.

« -Je suis désolé…Je ne peux pas. »

Ils s’approchèrent, doucement. Yoochun posa une main sur son épaule.

« -Déballe, Junsu. Ça fait du bien. »

Non, il en aurait honte, tout simplement…Honte de quoi au juste ? D’avoir des problèmes financiers ? D’être dépendant de Myoung-bo ? Ou d’hésiter encore, à accepter ou non ?

« …Ecoutez, ça sert à rien. Allez-y.
-On ne part pas sans toi, Junsu. »

Il leva les yeux vers Jae Joong.

« Jusqu’ici, on l’a bien dit : on a avancé tous les quatres, ensembles. Alors…
-Il n’est pas question de te laisser là, pas vrai ? »

Le blond les regarda. Un rictus amer apparut sur son visage, et sa main se serra sur son drap.

« -Vous, vous n’avez pas l’honneur de la famille sur le dos, pas vrai ? Vous ne travaillez pas ici pour un putain de fric, si ? Vous n’êtes pas là, chaque jour, pour… »

Sa voix baissa brusquement. La gorge à présent nouée, il marmonna :

« …Pour rembourser une dette impossible à acquitter…
-Combien ? »

Yoochun, qui venait de prendre le blond par les épaules, avait une lueur étrange dans le regard.

« Aucune idée…
-Je suis sûr que ça ne dépasse pas les dix milliards de dollars… »

Un long silence suivit cette phrase. Junsu, les yeux exorbités, fixa celui qui venait de prendre la parole avec terreur. Le visage de Changmin n’en exprimait pas moins. Seul Jae Joong semblait apprécier l’audace de son collègue.

« Oh Putain, finit par lâcher Changmin, au bout d’un long moment. Sans déconner…
-Eh oui, sans déconner. Junsu, il nous doit ça. Si on le sauve…
-S’il n’est pas encore mort, coupa celui-ci, encore sous le choc.
-Raison de plus pour te décider au plus vite. »

L’androgyne pourtant, à ces mots venait de pâlir. Et si…Et s’il était mort ? Et s’il était déjà mort ? Et si…
Bon sang, ils étaient en train d’en parler comme si ça ne leur faisait rien ! Comme si ça leur importait autant que s’ils écrasaient un escargot…Du dégoût d’abord, puis de l’indifférence…Un frisson parcourut sa colonne vertébrale. Il se sentait paniquer à présent. Mais pourquoi ?

Merde.

Impossible…Une idée idiote venait de traverser son esprit. Un idée complètement stupide. Non, c’était impossible. Après tout…C’était un homme, il en était un lui-même, pourquoi une telle connerie serait-elle possible ?
Mais alors…Pourquoi avait-il aussi peur ? Pourquoi avait-il aussi mal ?

Perdu dans ses pensées, il se mordillait le pouce. Une phrase attérit alors dans son oreille.

« …Très bien. Après tout, qui ne tente rien n’a rien, pas vrai ?
-Alors on se bouge. Tout de suite.
-A propos…Je peux vous demander une faveur ? »

Les regards se tournèrent vers Yoochun. Il se pinçait les lèvres.

« -…Hum…Est-ce qu’on pourrait passer à l’hôpital, avant ? »

Comme si c’était une évidence, Junsu et Changmin détournèrent les yeux pour poser leur regard sur Jae Joong. Ce dernier opina.

« -Affirmatif. Peut-être que Yunho y est encore… »

Un silence suivit cette nouvelle. Le blond et le grand brun se retournèrent l’un vers l’autre. L’air perplexe. Puis :

« Yoochun…Je suis sûr que ce n’est pas Jae Joong. Tu n’es qu’une pâle imitation, vil manant !
-Junsu, raconte pas n’importe quoi ! »

Changmin eut un sourire. Il n’avait encore rien décidé…C’étaient les autres qui avaient pris cette décision à sa place. Et pourtant…

« -C’est la meilleure chose qui ne me soit jamais arrivée, je crois. »

Il remarqua alors qu’il était seul dans la pièce. Les autres étaient sortis sans même qu’il ne s’en rende compte. Entendant Yoochun l’appeler, il se dirigea vers la porte. Puis il se ravisa. Il s’approcha du lit, et s’accroupit.

« -Toi, je t’emmène. »

Quelques secondes plus tard, il ressortait. Et sous le lit, le parapluie n’était plus là.


Hye Su regardait défiler le paysage devant les yeux, chantonnant doucement. Un petit sourire aux lèvres. A un de ses bras pendait un sac à main. Et sur le siège à côté…Il y avait une grosse mallette noire. Elle avait négligemment posé une main dessus, et caressait le tissu grossier, du bout des doigts. Avec délicatesse, de peur d’abîmer…

Ou d’enclencher quelque chose.

Oh, remarque, ce n’était pas en bousculant un ordinateur qu’on enclencherait un virus. Et ce n’était pas demain la veille que ça arriverait.
Un virus…Hye Su aimait ce mot, son intonation un peu exotique. Elle sourit. Un virus, une maladie, mais aussi une chose qui pouvait faire imploser une entreprise en un clic…
Elle fouilla dans son sac à main, et en sortit un papier. Plié en quatre. Dessus, une adresse.

« JMB’s Corporation, Japan center – 3-7-29 –Tokyo »

Elle allait faire payer à sa sœur, pour toutes les humiliations qu’elle lui avait fait subir…Et la meilleure manière était de lui retirer tout ce qui faisait sa vie. Avant de, peut-être, la lui ôter.

Tomoko tremblait. Non de peur, non de froid. Et pas non plus parce qu’elle avait mal. Elle tremblait de rage, les yeux fixés sur cet homme qui était en train de l’achever à petit feu. Et Monsieur Yunho, qui faisait de son mieux mais qui n’y arrivait pas…C’était à cause de cet imbécile. Il ne posait que des questions subjectives, ce tricheur.
Il appuyait, de plus en plus fort…Et elle était de plus en plus en colère. Elle haïssait, elle voulait qu’il…

Elle voulait qu’il meure…

Ne se rendant sans doute pas compte de la gravité de ses paroles, la petite japonaise ne cessait de se répéter ces mots, sans cesse.

« -Sixième question… »

Elle inspira un long coup. Non, elle ne pleurerait pas de rage ou d’impuissance, comme elle en avait l’habitude. Non, elle ne pleurerait pas…
Elle sentait pourtant ses yeux devenirs humides, tandis qu’elle serrait les poings. Elle avait envie de le tuer, elle avait envie de le tuer, elle voulait qu’il meure ! Pourquoi, Pourquoi fallait-il qu’un homme d’une telle sorte existe ?
Sa main se posa alors, doucement, sur la lame du couteau. L’autre ne remarquait rien, trop préoccupé à narguer Monsieur Yunho. Elle sentit le métal crisser contre sa peau. Une légère douleur. Elle l’attrappa alors, doucement…Et tira un coup dessus.

Sans succès.

« -Non, non, pas question… »

Elle donna alors un coup de coude dans l’estomac du noir. La pression sur sa gorge devint plus forte. Elle manquait de suffoquer, mais elle s’en fichait. Elle avait…Elle avait besoin de se défouler.
Elle en avait assez. Elle allait mourir maintenant ou dans un autre temps…Mais elle en avait assez d’avoir du sang partout, d’avoir mal…

Mal à en mourir.

Elle eut une sorte de gloussement étrange. Sa situation était pathétique.

« -Septième question… »

Etrange, elle n’avait même pas entendu la sixième. Ou plutôt, elle n’avait pas écouté les questions depuis le début.
Elle entendait à présent un tintement au creux de son oreille. Puis une sorte de vertige lui fit fermer les yeux. A cause du sang qui lui montait à la tête, ou tout simplement celui qui coulait trop abondammant sur sa gorge ?
Elle ne le savait pas. Mais elle avait mal au crâne.

« -Huitième question… »

Alors que la voix du basané résonnait dans ses oreilles, une idée stupide se mit à germer dans son cerveau. Non, c’était stupide. L’idée persista cependant. Et doucement, peut-être inconsciemment, elle la mit à excécution…


Yunho serra le pistolet dans ses mains. Impuissant, voilà ce qu’il était. Il était impuissant face à cet homme qui était en train de …

« Merde, elle s’est évanouie ? Elle est pas morte ? Merde merde merde. J’arrive pas à réfléchir…Si je…Non, ça ne marchera pas…Et si…Non plus. Merde, elle rouvre pas les yeux… »

Il se passa la main sur le visage. S’il tirait…Non, l’autre risquait d’achever Tomoko, ou pire, il risquait de l’achever lui-même.

« J’ai beau réfléchir, je ne trouve rien ! Et il risque de… »

La voix du noir le fit alors sursauter, interrompant le cours de ses pensées.

« -…Oh, il y en a une qui ne respire plus ici. »

Le sang de Yunho se glaça. Elle…

« -Elle n’est pas morte ? »

Le basané ricana en déposant la jeune fille brutalement sur le sol. Il sortit un mouchoir à carreaux de sa poche, et se mit à nettoyer la lame de son couteau, délicatement.

« -Bon, et si on passait à la suite ? »

Froide, la voix. Dure, aussi. Et …Amusée. Pourtant, tout ce que le coréen éprouvait à présent, c’était une sorte de colère mêlée à la peur. L’inquiétude. Et une sorte de… Satisfaction ?

« Je suis satisfait ? Pourquoi ? Parce qu’elle est morte ? Non…Elle ne peut pas être morte ! »

Le coréen fixa les yeux sur le corps de la petite japonaise. Impossible, elle n’était pas morte ? Cette petit bout de femme qui lui avait sauvé la vie, qui avait surmonté tout un tas d’épreuves à cause de lui…s’était éteint ? Non…
Son regard se posa alors sur le visage de Tomoko. Pâle, les yeux clos…Et un sourire aux lèvres.
Minute.
Comment ça, un sourire aux lèvres ?
Il la fixa à nouveau, le cœur battant, le corps figé. Si, elle souriait. Ses yeux étaient fermés à moitié seulement. Et…Elle respirait ! Qu’est-ce que l’autre abruti avait raconté, comme connerie, encore ?

« Il a du croire qu’elle était morte, comme elle ne respirait plus. Quel imbécile… »

Sa main se ressera lentement. Les yeux fixés sur le noir, il effleura lentement de son pouce l’arme dans sa main. Le métal froid.
Et la satisfaction qu’il éprouvait lui apparut comme une évidence.

« Je vais lui buter la gueule… »

Tiens, le pistolet était chargé. Changmin avait du le faire à l’aéroport. Pour Tomoko ? Oui, peut-être pour elle. Ou peut-être était-ce simplement la petite japonaise…Un grand mystère de la vie irrésolu dont Yunho se fichait. Là, il souhaitait juste…

« Tuer, murmura le coréen.
-Quoi ? »

Il leva alors l’arme, et s’approcha, pas à pas. L’autre, surpris, mit aussitôt une main dans sa poche arrière.

« -Non. Si tu bouges, je te bute. »

L’autre s’immobilisa aussitôt. Merde. Comment-avait-il pu laisser passer un détail aussi important ? Mais oui…Bon sang, il avait un pistolet ! Il avait une arme ! Et lui, lui qui avait tellement été pris pas le sang, cette sensation de pouvoir…Qu’il en avait tout oublié.

Sa passion du sang le menait à sa perte…

« Attends, attends…On peut s’arranger…
-C’est toi qui as blessé Jae Joong, donc…Pourquoi ?
-Q-quoi ?
-Eh bien, autant te soutirer des informations. Si ça me paraît interressant, je te laisserais peut-être en vie… »

Un issue. Le basané réfléchissait à toute vitesse. Il lui donnait une réponse, « interressante », il le laissait en vie et Bang ! Il finissait son propre boulot. Oui, ça tenait.

« -Très bien. C’est Hye Su qui m’a envoyé voir Jae Joong je n’ai aucune idée du pourquoi. Et c’est aussi elle qui m’a envoyé à vos trousses. »

Le coréen fronça des sourcils.

« Quoi ? C’était pas Myoung-bo ?
-Non. »

Le noir tendit la main, doucement vers sa poche arrière, pendant que Yunho réfléchissait, perplexe. Mais un coup violent l’envoya à terre. Un poing, une douleur à la machoire.

« -Ne t’avises pas de réessayer, Ok ? Si tu crois que je ne t’avais pas vu… »

L’autre grogna, visage au sol. Comment la situation avait-elle pu changer à ce point ? Quelle erreur avait-il faite ? Et pourquoi Yunho n’avait pas l’air inquiet pour la petite ?
Il sentit alors un coup dans son dos.

« Voilà qui t’empêcheras de faire une nouvelle connerie, n’est-ce pas ? ricana alors la voix de Yunho, au dessus de lui.
-…Qu’est-ce que tu veux, au final ? siffla alors le noir, se relevant à moitié.
-Te mettre hors-service. »

Le sang du black se glaça. Il voulait … Quoi ?

« Attends, attends…Tu veux quoi comme infos ? Vas-y, demande, je…
-Ta gueule. T’es vraiment pathétique comme gars. T’as cru que j’avais pas compris ? Tu me donnes l’info, je te libère, et comme récompense à ma clémence, je me prends une balle dans le dos. Chouette plan, mon vieux. Mais tu vois…J’ai pas envie de représailles. Alors… »

Yunho donna un nouveau coup de pied à l’homme. Ce dernier se retourna, furieux.

Et tomba nez à nez avec le pistolet.

« -Bye Bye… »

BANG


Tomoko écarquilla les yeux. Il avait…Il l’avait…Elle se leva en sursaut, avant de grimacer de douleur. Puis ses yeux se posèrent sur le corps, en face d’elle.
Il n’avait même pas hurlé. Rien.
Il avait juste tressauté un coup. Puis mollement, il s’était effondré. Le sang coulait, à présent. Sur le front de celui qui avait fait couler le sien. Son visage…Ses yeux grand ouvert. Il était…Mort…
Elle eut un haut le cœur. Les larmes lui vinrent aux yeux. Et elle cracha –ou plutôt vomit- du sang. Elle tremblait…

« -Tomoko, ça va ? »

Monsieur Yunho. Elle sentait à présent les larmes couler le long de ses joues. Le dégoût qu’avait réveillé cette mort faisait exploser en elle toute lapression ressenti ces dernières heures. Elle eut un nouveau haut le cœur, et un sanglot se fit entendre dans cette pièce malsaine.

« -Monsieur Yunho… »

Elle voyait le coup de feu. Elle voyait le tressaut. Elle voyait les yeux grands ouverts… Elle…

« -Monsieur Yunho… »

Elle l’entendait, ce coup. Cette détonation…Elle hoqueta un moment. Puis, doucement, un bras vint se poser sur son épaule.

« -Tomoko…Est-ce que tu as peur de moi ? Est-ce que je te dégoute ? »

La japonaise leva les yeux. Elle fixa longuement le coréen. Et ses yeux remplis d’un désespoir sans fin. Elle comprit, au fond d’elle, qu’il ne l’avait pas voulu. Que sur le coup, c’était la meilleure solution qui lui était venue à l’esprit. Et que…

« -Monsieur Yunho, comment pourrais-je avoir peur de l’homme qui vient de nous sauver la vie ? »

Il tremblait, lui aussi. Il la serra contre, elle, alors, doucement. Elle entendit un reniflement au dessus de sa tête. Il pleurait. Une larme tomba dans ses cheveux. Elle leva lentement son visage.

« -Je vais salir votre chemise, Monsieur Yunho…Et…Je crois que… »

Elle eut un vertige.

« -J’ai perdu… »

Ses oreilles tintaient encore.

« -Un peu…Trop… »

Elle sourit faiblement, puis s’écroula sur l ‘homme.

« -De sang. »


Pauline s’assit en se triturant les mains. Des heures qu’elle attendait, le regard dans le vide, nerveuse…Le soir commençait à tomber, tout doucement. La lumière blanche, iréelle que diffusait le néon de la chambre la mettait mal à l’aise. Doucement, elle s’étira puis se regarda dans le reflet que lui montrait la vitre de la fenêtre. Par dessus les lueurs des réverbères, des éclats doux, rougeâtres et or des voitures et les lumières des immeubles, elle se voyait dans cette pièce blanche. Elle voyait son visage fatigué, son regard fixe. Elle détourna les yeux, et son regard se posa sur Sarie, toujours endormie.

Il fallait qu’elle bouge…


Un taxi filait à toute allure dans les rues de Tokyo. A l’intérieur, un chauffeur perplexe, un peu affolé, un homme paniqué et une jeune fille semblant être endormie.
Yunho tenait Tomko contre lui, tremblant. Elle était froide. Mais elle respirait, et son cœur battait. Il n’avait pas fait des études en medecine, il ne savait rien de son état…
Les explications qu’il avait donné étaient vraiment très vagues, mais le chauffeur n’avait rien demandé de plus. Il s’était contenté de opiner, puis de l’aider à transporter la petite. Après tout, quand on passe la quarantaine, on n’a plus envie d’avoir affaire avec la police. Il n’était plus tout jeune, et ces histoires de paperasse, d’ennuis et compagnie…Sans façon. Mais il n’était pas dit qu’il n’aiderait pas cette pauvre fillette.

Il commençait à faire sombre. Une couleur bleu turquin envahissait l’atmosphère. Des murs défilaient devant ses yeux, des murs et des visages sombres. Des visages flous. Quelques fois éclairés par un réverbère, comme un rétroprojecteur éclairant une scène de sa lueur jaune safran. Les lueurs rouges des feux arrières de la voiture devant eux éclairaient l’intérieur du taxi, doucement. De temps en temps, il étaient éblouis par celle qui arrivait, et comme s’ils étaient photographiés, un éclat blanc illuminait un court instant. Dans ces moments-là, Yunho fermait les yeux. Le visage de la fillette était trop pâle pour qu’il puisse la contempler ainsi.
Mais de toutes manières, les néons, à l’extérieur, les enseignes des magasins brillaient trop pour qu’on puisse vraiment y faire attention.
Ils commençaient à se rapprocher de l’hôpital. Maintenant, il ne restait plus que Pauline et lui sur pied…
Pour négocier avec Myoung-bo. Et découvrir qui était Hye Su...

Wahou ...

C'est ... Magnifique ?!

Nan ... Pas exactement ...

Je sais pas quoi dire ... Alors juste bravo ... Juste merci ...

Heureusement que Yunho a tué l'autre ... Mais quel interet si Tomoko doit quand meme mourir apres ?
NAN Elle va pas mourir hein ? Vite ecris la suite s'il te plait !

Les garcons qui se decident ... C'est vraiment génial ...

Ca sent les retrouvailles à l'hopital ...

Encore combien de chapitres ?! Surement trop ... Ou trop peu ...

Bravo ...
Merci ...
La suite maintenant ?
Bizoux

Je n'ai qu'un seul mot à dire :

MAGNIFIQUEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!!!!!!!!

Vivement le prochain chapitre !!!!!!!!!!

Kissssssssssssssss !!!!!!!!!!!!!!



P.S tu sais ce que je penses de ta fic je te l'ai souvent di quand on discutait sur msn !!!!!!!!!!!!!!!!

wooooooooooooooooooooooow !! *0*
trop beauuuuuuuu !!!!!! *0*
vraiment c'est trop bien raconté !
tu développe chaque point de vue et tout ! non vraiment c'est génial !!
mets nous VITE la suite !! ;)

Wouaou tu m'as squotché Oo sur place, tu m'as coupé le souffle!!!!

Le suspense est insoutenable Oo et on se croirait vraiment avec eux....

continue comme ca, vivement la suite.

Noooon! Je croyais que tu avais 10 pages word !! J'en veux encore !! Tu coupes au mauvais moment là!
Et de toute façon comme t'aimes les happy end, je sais très bien que tu vas pas mourrir !
Je veux revoir Junsu !!
Ta fic est toujours aussi géniale, ca me cloue sur ma chaise à chaque fois! Continue encore au moins dix milliards de chapitres

Bah moi je vais faire original: XD
Je ne dirais rien parce que je sais pas quoi dire vala... XD
c'était ...

et encore c'était siiiiii...

vala t'as compris? maintenant met la suite, encore une ou je ne saurais aps expirmer ce que je ressens (c'est dans le sens ultra positif bien sur hein ? *ççç*) (mais ne pas savoir quoi dire c'est super frustraaaaant >o<)
Allez ma chtite mamie goldy je te fais pleins de poutoux et poste nous vite vite vite la suite ( aprce que .. une chose que je peux dire... C'est que ya trop de suspense insupportable *ç* XD)

j'ai pas le temps de faire un com mais je suis fan ! encore ! XD

Merci encore de lire ma fic, ça fait chaud au coeur ^o^ (Pour Wa, je ne dirais rien, j'ai juste ri xD)
Par contre, si vous n'aimez pas certaines choses, ou que quelque chose ne vous plaît pas, n'hésitez pas à me le dire! Comme je vais écrire une deuxième fic, j'aurais besoin de certains conseils à propos de ce que je fais mal...Ou ce que je dois continuer à faire, et qui vous plaît bien xD
Donc...Comme vous vous en doutez, on approche de la fin. Il ne reste donc plus que quelques chapitres, un ou deux, et un épilogue.
Eh, et je voulais aussi parler du thème musical de la fic, une chanson qui représente bien la fic: Numb, de Linkin Park. Ce n'est qu'un avis mais je pense qu'il correspond bien à ma petite fic^^

Bref, encore un gros pâté...Désolée. Ah, peut-être que ce chapitre vous semblera long et baclé (je sais pas comment j'ai fais mais quand je me relis c'est l'impression que ça me donne)...Désolée une fois de plus, je sais pas ce que j'ai en ce moment...

Bref, bonne lecture~~



Eun-Ju se leva rapidement. Et, le portable serré dans sa main, elle parcourut l’hôtel à toute vitesse. Elle filait à toute allure, se fichant de bousculer Monsieur ou Madame. Elle marchait sans faire attention à quoi que ce soit. Il lui semblait que le mobile, dans ses mains, brûlait sa peau. Elle finit par arriver. Et sans frapper, sans même s’arrêter, elle entra. Il l’attendait.
Myoung-bo. Le front plissé, soucieux, il leva les yeux.

« -Alors ? »

La coréenne posa le portable sur le bureau de bois. Le clapet ouvert sur un message. Une photo.
L’homme haussa un sourcil.

« -Qu’est-ce que c’est que ça ? »

Elle s’assit en face de lui. Et se passa une main volage sur le maquillage recouvrant son visage.

« -Ce portable appartient à…Park Yoochun. »

Le coréen attrapa immédiatement le mobile.

« Quoi ?!
-Il les as reçues il y a un moment.
-Qui ? »

Elle croisa les mains, sur les coudes. Elle posa son front dessus. Puis, doucement :

« -Hye Su. »


Yunho frappa doucement, du bout des doigts, à la porte blanc de céruse, et resta sur le seuil. A contempler le visage pâle de la française qui s’était retournée. Il s’appuya contre la porte. Ne pas flancher. Rien qu’à son regard, il savait qu’elle était furieuse … Mais comment réagirait-elle en apprenant que Tomoko était entre la vie et la mort ?

« -Salut, Pauline. » murmura-t-il doucement, en posant un pied sur la rainure de métal au sol.

Il n’arrivait pas à dire un seul mot de plus. Depuis qu’ils étaient entrés dans l’hôpital, il n’avait pas réussir à soulever cette culpabilité qui pesait. Il avait le cœur lourd. Il était resté un momet, seul, dans le hall, à contempler la silhouette des infirmiers, medecins, s’éloigner en emportant avec eux Tomoko, dans leur tourbillon de tissus verts pâles. Il n’avait pu s’empêcher de penser à Sarie. Puis, inévitablement, à Pauline.

« -Où est Tomoko ? »

La voix de la Française le ramena à la réalité. Comment allait-il le lui annoncer ? Il la fixa, mal à l’aise. Elle s’approcha alors brusquement. Et l’attrapa par le col.

« -Où. Est. Tomoko, Yunho ? »

Elle était forte, mais ce n’était rien face à sa propre vigueur. Et pourtant…C’était sa détresse, sa colère, sa frustration qui le soulevaient. C’était ce qu’il lui semblait. La française le secoua.

« -Yunho ! Dis-moi OU elle est ! »

Il la regarda à nouveau. Et baissa les yeux. Il sentit alors que la pression sur son cou se relâchait, brusquement.

« -…Elle…Elle n’est pas… »

Il secoua la tête.

« -Elle n’est pas morte mais… »

Le coréen déglutit. Puis il se passa la main sur le visage.

« -Ce n’est pas pour autant qu’elle est vivante. »

Pauline recula alors. Sa voix, brisé, emplit la petite pièce.

« -Ne…Mais…Comment ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? QUI lui a fait ça ? Et toi…Tu… »

Yunho recula à son tour. Non…Il ne voulait pas entendre ce qu’elle avait à dire.

« -…Tu n’as rien, Yunho ? »

Il recula à nouveau. A nouveau de l’autre côté de cette rainure dorée. Cette culpabilité qui pesait sur lui…Cette phrase qui sonnait comme un reproche…
Un groupe d’infirmiers arriva alors, transportant une sorte de chariot. Il se recula contre le mur, et Pauline se décala sur le côté. Une voix, cinglante, leur parvint alors. Une phrase que ni lui ni elle ne comprenaient. Mais qui voulait très clairement dire : dégagez.
Le ton employé était sans réplique, et pourtant la française trouva un moyen de tenter de parlementer. Elle essaya de s’expliquer, de faire comprendre qu’ils devaient rester ici…

« -Time…Out, no visitor, going out…please. », fut la seule réponse de l’infirmière.

Pauline fit une nouvelle tentative. Elle commençait à s’énerver.

« -Family ? Parents ? Sister ? Or Just a friend ? » baragouinait en un anglais pitoyable la jeune femme vêtue de rose.

Pauline se retint de gifler l’infirmière. Etait-ce si mal que ça, de n’être qu’une simple amie ? Etait-ce si…Insignifiant ? Fallait-il être de sa famille pour pouvoir lui parler, être à ses côtés ?
Elle sentit qu’on la poussait. Elle se laissa faire. Et doucement, elle se dégagea. Ils pouvaient retrouver leur chemin seuls…
Yunho la suivit, une main sur son épaule. Elle se pinçait les lèvres. Alors qu’ils descendaient les escaliers, elle se tourna soudainement vers le coréen.

« Si elle est là-haut, elle va s’en sortir.
-…J’espère.
-On en finit avec Myoung-bo, on revient ici, Tomoko ET Sarie seront vivantes et nous attendront…Et, ajouta-t-elle, J’irais foutre mon poing dans la gueule à cette fichue connasse. »

Il sourit un peu. Puis, il ajouta, doucement :

« Et Hye Su. J’ai l’impression qu’il y a quelque chose de pas net dans cette histoire…Tout le monde cherche à me tuer dans mon dos.
-Hye Su ? C’est qui ?
-Aucune idée. C’est ce qu’Il a dit. »

Ils restèrent silencieux et descendirent les dernières marches.
Ils traversèrent le hall vide, ou quasiment, puis franchirent les portes vitrées automatiques. Il faisait sombre, à l’extérieur. Et froid. Pauline plissa les yeux, le vent traversant ses vêtements. Alors qu’ils s’avançaient, une voiture s’arrêta devant eux.
Une vitre descendit doucement, produisant par la même occasion un bruit grave, grinçant.

« -Vous ?! »

Un rire. Un explication vague.

« -…Tu ne vas pas pouvoir rentrer. L’autre non plus, si il veut voir Tomoko. Elle…»

Le son de sa voix fut emporté par le vent glacial et la tristesse qui s’engouffrait dans la gorge de la jeune femme. Yunho garda les yeux fixés au sol. Deux cris, dans la voiture, étouffés dans le silence de la nuit. Une parole. Et deux silhouettes qui grimpent dans la voiture.


Hye Su descendit du taxi. Elle avait rapidement payé le chauffeur. Puis, elle avança dans la rue. Au prochain tournant, ce serait la bâtisse de la JMB’s. Elle s’arrêta, récapitulant dans sa tête son programme.
Dix minutes. Dix minutes pour entrer, installer le virus. Trente secondes pour sortir. Elle connaissait l’organigramme de cette annexe quasiement par cœur. Pourquoi ? Myoung-bo était souvent ici, et toujours Eun-Ju lui demandait d’appeler lorsqu’une certaine personne était au bout de la ligne de surveillance. Elle ne savait plus son nom, mais lui connaissait sa voix. Il la laisserait entrer. Il faudrait dix minutes à Myoung-bo pour se rendre compte de sa présence ici. Il avait déjà du comprendre qu’elle était là. Mais pour quoi faire, le savaient-ils seulement ?
Elle eut un rictus. Et, la malette à la main, elle tourna au coin.

En face d’elle, le solide bâtiment qui la fixait avec hauteur. De l’extérieur, ça avait l’air si dur de le briser…Bah, peu importait à présent…

Elle le ferait imploser.


L’air était pesant, dans la petite voiture dans laquelle ils se serraient les uns contre les autres. Tantôt s’évitant et tantôt se fixant du regard, ils finissaient tous par contempler l’extérieur. En silence. Les réverbères défilaient sous leurs yeux, sans qu’ils ne les voient vraiment. Chacun respirait de la manière la plus silencieuse possible. Le seul bruit qu’on entendait était le doux ronronnement du moteur. Un déclic se fit entendre. Et une douce musique se fit entendre, alourdissant l’atmosphère. La voix de la chanteuse prenait toute la place. Elle chantait en anglais. Pauline se raidit. Yoochun se crispa. Junsu poussa un soupir discret.
Aucun d’entre eux n’avait pris la parole depuis que la Française et Yunho étaient montés. Seul Yoochun avait pu échanger quelques mots avec eux, avant d’aborder un sujet délicat. Jae Joong conduisait. Il semblait concentré, et les sourcils froncés, fixait la route.
Son ex-ennemi, à sa gauche, côté passager, était accoudé à la fenêtre, et avait fermé les yeux. Derrière, Pauline, à côté de Yunho. Ils ne pipaient mot, et se contentaient de fixer l’obscurité. Et tout au fond, Changmin, à côté de Junsu. L’un déchirait des bouts de papier dans sa main. L’autre fouillait dans la poche de sa veste, sans un bruit.
Un bruit de clignotant, de froissement de vêtement, de déchirure. Et des respirations lentes, discrètes, quasi-inaudibles.
C’est alors qu’un crissement de pneus se fit entendre, et avant qu’ils n’aient pu s’en rendre compte, la voiture était garée sur un trottoir. L’androgyne, à l’avant se retourna vers les autres.

« -Très bien. Je suppose que personne n’a l’intention d’ouvrir la bouche ? Dans ce cas, je me charge de l’interrogatoire. Si vous ne me répondez pas, je crée un accident et tout le monde va sauter. »

Ils hochèrent la tête. Jae Joong montra alors un arbre, plus loin. Sa voix se fit grinçante.

« J’ai dit quoi ?! L’arbre là-bas, je vous promets que je fonce dedans si…
-Oui, coupa Yoochun.
-Oui, répéta Pauline.
-Oui. » firent à leur tour Junsu et Changmin.

Le conducteur se retourna vers Yunho. Son soulagement de le savoir vivant, près de lui, avait été bref. A présent, une sorte de colère étrange lui rongeait le corps. Il lui en voulait de ne piper mot, de ne pas être le Yunho qu’il avait connu. De sembler inquiet, plus inquiet qu’il ne le faudrait pour quelqu’un. Son cœur, qui avait semblé au bord de l’explosion en revoyant Yunho, se transformait à présent en pierre glacée. Qu’est-ce qui lui prenait ? Pourquoi, pourquoi réagissait-il comme cela ?

« ALORS ? aboya-t-il, sur les nerfs.
-…Mhhhmf. »

L’autre poussa un soupir. Il se retourna vers le volant. Le moteur vrombit alors qu’il faisait tourner la clef de contact.
La voix, étrangement froide, dénuée de quelconque sentiment, coupa alors le bruit assoudissant qui régnait.

« -Oui, oui. »

Ciel. Ce que ce ton était agacé…Jae Joong se mordit la lèvre inférieure. Il échangea un regard avec Yoochun. Ce dernier hocha la tête.

Alors, doucement, la voiture quitta le trottoir. Elle fila d’un mouvement maladroit vers la périphérie de la ville.


Elle était entrée ! Hye-Su jubilait. Il avait été là, comme à son habitude. Il avait reconnu sa voix. D’une voix mielleuse, elle avait déclaré être de la part de Eun-Ju. Il n’en fallait pas plus pour qu’Il la laisse entrer. La porte s’était ouverte.
La mallette à la main, elle parcourait les couloirs. Ses pas sereins claquaient sur le sol : elle se dirigeait vers une porte. Elle l’ouvrit, et alluma la lumière. Des escaliers. Elle se trouvait sur un palier. Des marches descendaient vers le bas.
Qu’était-ce en bas ? Hye Su aurait répondu : « Les enfers. » Là où les « employés » s’entraînaient. Beaucoup en devenaient fous…D’une sorte de puissance. Tous ceux qui passaient par là finissaient par être en adoration devant le sang. Un epu comme s’ils avaient reçu un lavage du cerveau. Certains autres en ressortaient morts de peur. D’autres n’en revenaient tout simplement pas.
D’autres marches montaient. Elles ? Elles menaient aux bureaux…Ainsi, ou plutôt surtout, à l’ordinateur central en réseau avec celui de la JMB’s de Corée…

Elle grimpa tranquillement, ses pas résonnants dans les escaliers vides. Tous les employés avaient pris l’habitude de prendre l’ascenseur. Mais elle préférait ne pas prendre de risque. Un simple accident et elle serait bloquée. Se faisant rattraper par Myoung-bo et Eun-Ju. Ça, non merci !
Sans s’essouffler, la jeune femme montait, plongée dans ses pensées. Sa mallette lui semblait plus légère à chaque pas.
Peut-être parce qu’à chaque pas, elle se rapprochait de son but, de sa victoire…

De sa vengeance.


Myoung-bo soupira en entendant son portable sonner. Il avait déjà assez de problèmes comme ça. Il était inutile d’en rajouter…Qu’avait-il fait au Ciel pour avoir une malchance pareille ?
Avant de décrocher, l’homme eut un rictus. Ce qu’il avait fait ? Ses crimes se comptaient par centaines…

« -Jung Myoung-bo à l’appareil…Qui ? …Ah… Très bien. Qu’on la surveille, que personne ne bouge. »

Il raccrocha, l’air maussade et surpris. Eun-Ju, en face de lui, avait écouté la conversation d’un air soucieux. Elle leva les yeux, son regard lui posant une question muette. L’homme se pinça les lèvres.

« Eh bien, ma chère Eun-Ju…Il semblerait que ta sœur soit présente dans les locaux de la JMB’s corporation…
-Hye Su dans les locaux ? Pourquoi ?
-Aucune idée…Mais je me doute que ce n’est pas pour nous faire du bien.
-Oh, ça…Mais comment est-elle entrée ? Si j’attrapais l’incapable qui… »

Il y eut un moment de flottement, durant lequel Eun-Ju sembla hésiter. Finalement, elle laissa sa phrase en suspens.
Après avoir échangé un regard, ils se levèrent tous les deux, endossant leur manteau. Quelques instants plus tard, la pièce était vide. Il ne restait que dans le sillage du couple des relents de parfum…

Le parfum du mal.

Une chanson. Que personne ne pouvait soupçonner de passer à la radio. Au Japon, du moins. Quelque chose de doux. Les premières notes emplirent le silence à nouveau, d’une manière différente. Tombant doucement comme des gouttes de pluie dans la mer. Et quelqu’un –Yoochun- augmenta le son.

« Quelqu’un connaît ? murmura-t-il alors, laissant couler les notes au fond de l’océan.
-Muse, Unintended. » répondit simplement Pauline.

Et comme pour confirmer ses paroles, dans l’atmosphère lourde du véhicule, une voix masculine se mit à chanter.

« - You could be my unintended »

Changmin serrait les poings. Depuis le début du pseudo-interrogatoire, une sorte mauvaise humeur embrumait son cœur. Il déchirait avec une rage de plus en plus intense. Ses yeux étaient fixés sur la nuque de Yunho.
Comment avait-il osé la laisser se faire blesser ? Pourquoi n’avait-il pas réagi ? Pourquoi n’avait-il pas utilisé le pistolet ?
Alors que ces questions s’enchaînaient, se répétaient dans son esprit, un nouveau tourment surgit dans son esprit. Et Lui…
Lui, qu’avait-il fait pour qu’elle survive ? Lui, qu’avait-il fait pour elle ? Ses mains lâchèrent le papier. Les bouts de papiers, comme des pétales de fleur, virent doucement se poser sur ses genoux. Il baissa la tête, les fixant avec un rage contenue. Il…Il… Si seulement il avait réagi plus tôt…

« - Choice to live my life extended » chantait doucement l’autoradio.

Junsu gardait les yeux fixés sur la chevelure de Pauline. Pas un regard. Pas un sourire. Depuis qu’elle était entrée dans la voiture, il avait essayé de ne pas y penser. Mais à chaque mouvement de la voiture, à chacun de ses mouvements à elle…Il avait envie de tendre la main, de caresser ses cheveux bruns. Dans l’obscurité, ses sens semblaient décuplés. Il avait l’impression que chacune de ses respirations le tueraient. Il avait l’impression que chacun de ses soupirs lui plantaient un couteau dans le cœur. Et ses mains tremblaient, crevant d’envie de lui tenir la sienne. Il mourrait d’envie de lui réclamer un regard…un baiser. Il voulait la sentir contre lui, percevoir sa chaleur, la serrer dans ses bras…Sentir son parfum. Et surtout, sans doute, l’entendre rire, la voir rire.
Que s’était-il passé dans la tête de Pauline pour qu’elle l’ignore à ce point ?

« -Regarde-moi… »

Un murmure. Que personne n’entendit. Même pas elle.

« -You could be the one I'll always love », reprit la voix légèrement rauque.

Pauline n’avait pas dit un seul mot. Elle avait laissé Yunho parler. Elle l’avait écouté raconter ce qu’il s’était passé. Son cœur paraissait vide de toute émotion, mais malgré tout il semblait bien qu’elle avait mal. Oui. Au fond d’elle, une douleur lancinante naissait, douceâtre et amère…quelque chose qui n’était ni brutal ni violent. C’était sans doute pire que si ça l’était. Elle regardait l’extérieur. Le temps était-il toujours aussi gris ? Elle ne le savait pas. Les réverbères éclairaient trop fort pour qu’elle puisse voir si les étoiles étaient présente sous son ciel ou non.
Dans le fond, elle s’en fichait un peu…Les étoiles dégageaient une lueur froide. Alors que le regard de Junsu lui brûlait le dos…Elle savait qu’il la regardait. Elle savait qu’elle ne l’avait pas regardé. Mais elle n’osait pas. Elle avait peur. Peur d’être à nouveau séparée de lui, peur de souffrir à nouveau…Peur de son amour pour lui. Trop vaste. Trop profond. Quelque chose d’intense et ardent. Quelque chose qu’elle n’arrivait pas à contrôler.
Les larmes aux yeux, elle contempla par la fenêtre l’obscurité entrecoupée de lueurs blanches.

« - You could be the one who listens to my deepest inquisitions », la voix continuait à chanter.

Yunho fermait les yeux. Il ne voulait pas le voir. Il ne voulait voir personne. Il se sentait…honteux. Honteux de son geste. Il avait tué un homme. Et surtout, Tomoko avait été blessée. Il ne pouvait que s’en vouloir. Et Jae Joong…Jae Joong et son silence, Jae Joong qui ne lui avait pas lancé un seul regard…

« Regarde-moi…Je veux que tu me regardes ! »

Un cri, du fin fond de son être. Qu’il fit taire. Il serra les poings. Attacher de l’importance au regard d’un homme, lorsqu’on en est un lui même…N’était-ce pas stupide ? Bien sûr, le regard d’un père, d’un frère, d’un ami…Mais Yunho le savait. Il voulait plus que tout cela réuni. Il voulait un regard…Comme celui qu’il avait eu dans l’avion. Ce regard…Il se le garda en mémoire. Et une vague d’une étrange nostalgie, amère, glaciale, le submergea. Alors qu’une larme discrète coulait le long de sa joue.

« - You could be the one I'll always love »

Yoochun serra les poings. Lui qui ne pouvait pas entrer à l’hôpital. Sarie qui y était souffrante à cause de lui. Qui ne voulait pas se réveiller…Certainement à cause de lui, aussi. Par deux fois, il l’avait déçue. Et la deuxième fois…était de trop. Il l’avait non seulement blessée physiquement…Mais aussi à l’intérieur. Il l’avait blessée…
Trahis, ils l’étaient tous les deux. Elle, trahie par Lui, lui-même ayant été trahi par Eun-Ju. Eun-Ju…Ses traits se crispèrent. A cause d’elle…Il…avait trahi Sarie à cause d’elle…Il posa ses mains sur son visage. Et sous ses paupières entrouvertes, la lueur changea. Il la vengerait…

« - I'll be there as soon as I can »

Jae Joong, les mains crispées sur le volant, écoutait la mélodie engloutir, doucement, son cœur déjà à moitié détruit. S’il avait su qu’un simple ton agacé lui aurait fait perdre à ce point la raison…Un rictus apparut sur son visage. Il jeta un coup d’œil au rétroviseur, et cette grimace disparut aussitôt de son visage. Une larme…Une larme coulait le long de la joue de Yunho. Une larme douloureuse.
L’androgyne se pinça les lèvres. Lui qui se disait insensible ! Voilà qu’il avait envie de pleurer maintenant ! Pourquoi ? Pourquoi avait-il envie de pleurer avec lui ? Pourquoi perdait-il tout contrôle de son cœur, de sa dignité lorsqu’il s’agissait de Yunho ?
Il en avait une vague idée. Mais il était loin de l’admettre. Aimer un homme ? Impossible !
Avant que ses pensées n’aillent plus loin, Jae Joong brisa à nouveau le silence, recouvrant la voix du chanteur.

« -Alors, qu’est-ce qu’on fait ? »

Il y eut un silence. La chanson semblait avoir coulé sa voix.

« Eh bien…commença Yoochun. Nous avons rempli la première partie de ce que Junsu nous avait suggéré. Mais je pense qu’il est temps d’en finir une fois pour toutes avec Myoung-bo.
-Pardon ? »

Pauline. Le cœur de Junsu, à l’arrière, manqua un battement. Pourquoi fallait-il qu’il soit aussi dingue d’elle ? Pourquoi son cœur battait-il plus fort à chaque fois qu’elle parlait ? Pourquoi…Pourquoi avait-il envie de pleurer ?

« Oui. Mais comment ?
-On va tout casser. »

Les regards se fixèrent sur celui qui avait pris la parole -Changmin. Jae Joong le contempla du coin de l’œil, avec le rétroviseur. Yoochun se retourna complètement, haussant un sourcil. Yunho et Pauline échangèrent un regard lour de sens.
Ce mioche était-il sérieux ?

« -Parfait, finit alors par dire Yoochun. C’est un peu puéril, mais il ne va pas apprécier…Opposition ? »

Jae Joong ne tiqua sur le ton qu’il avait employé. Personne ne répondit.

« -Je prends ça pour un oui. »

La décision était prise. Ils ne pourraient plus revenir en arrière. Le silence était devenu insupportable…Ils allaient bientôt arriver.

« - You could be my unintended »


Hye Su était installée dans le fauteuil en face de l’ordinateur central. Elle l’avait mis en réseau avec tous les autres ordinateurs des bureaux. Elle les avait allumés, tous, un par un. Elle avait ouvert sa mallette. Elle en sortit rapidement un ordinateur portable et, le posant sur le bureau, elle le brancha. Elle l’alluma en chantonnant. La fin était proche…Quelques manœuvres plus tard, elle avait un immense sourire aux lèvres.
L’implosion n’était qu’à un clic…

« -A ta place, je ne ferais pas ça, soeurette. »

La jeune femme se retourna, sentant son sang se glacer. Elle se pétrifia sur place. Les contemplant. Elle. Lui. Une panique atroce se saisissait d’elle, tandis que du regard elle cherchait une issue. Puis, elle croisa son regard. A elle. Un regard auparavant tant admiré, qui l’effrayait tant…Une sensation, et la cadette retrouva toute son assurance.

« -Pourquoi pas, Eun-Ju ? »

CLIC

FIRST!
Ce chapitre était horrible J'ai failli lacher ma larme, mais je me suis retenue car ma mère était dans la piece!
C'était vraiment intense, fort, je sais pas comment expliquer! Sur fond de unintented en plus
Trop sous le choc pour poster un commentaire cohérent!

PS: T'es vraiment adepte des fins au moment où il y a plein de suspens !!

Purée je suis à fond dedans, un vieux polar XD lol, genre Sin City avec la même ambiance et j'imagine les mêmes couleurs obscures. L'émotion est intense, et le suspens est palpable....

vivement la suite, j'ai adoré continue comme ca (c'est pas baclé perso)

Waouh quel chapitre , c'était très émouvant !!!!!!!!!
C'était sublime !!!!!!!!!!!!
Quel suspens j'étais hypnotisé par ce que je lisais, je retenais mon souffle en lisant chaques lignes en atendant de savoir ce qu'il allait se passer !!!!!!!
J'ai failli avoir moi aussi la larme à l'oeil !!!!!!!!!!!!
Comme toujours tu écris vraiment et toujours aussi bien, les mots que tu utilises me font un effet à chaque fois j'en suis retournée !!!!!!!!!
Bref continues comme ça et le dénouement approche, ça va encore retenir encore plus mon souffle !!!!!!!!

Kisssssssssss !!!!!!!!!!!!

roh mon dieu goldy je te vénère de toute mon âme sincèrement!

Comment arrives-tu à faire sortir de notre coeur des émotions juste en lisant des mots? C'est incroyable. Limite inconcevable. Et pourtant si preuve: tu y parviens à merveille.
Sérieusement c'est super.
On ressent toute la peine qui envahit le coeur de chaque personne. C'est atroce. les doutes, les peines, les douleurs, la colère, la rage... et l'esprit de vengeance, que ce soit celles de notre petit groupe ou celle de Hye Su.

Vivement la suite parce que là le suspense est trop dense c'est insoutenable. Comme le dit vanessa95, on passe notre temps a retenir notre souffle, surtout à la fin, et là si tu poste pas vite, c'est l'asphyxie.

Bref j'ai extrèmement hâte de voir la suite. Gros bisouuuus t'es géniale!

WOAWW !!!!!!!!!!! *0*
trop beau !!
j'adore la fin !!
comme elle lui a cloué le bec "pourquoi pas ? CLICK"
j'adore !! chui fan !! *0*
dans la voirute, on peut dire que ya de l'ambiance XD
bref.. ^^
vraiment c'est un super chapitre !!
il me tarde la fin mais en même temps pas trop parce que sinon ça voudra dire que c'est fini (logique je sais laissez moi >.<) et pis si c'est fini c'est triste mais c'est bien parce que ça voudra dire que c'est fini et pis si c'est fini c'est triste mais c'est bien parce que ça voudra dire que c'est fini enfin bref... etc.. vous m'avez comprise non ? ^^
bref.. vite la suite !!!!!! >.<

Serieusement ... je sais pas quoi dire ...
Ca fait quelques jours que je suis censée mettre un commentaire mais j'y arrive pas ...
Pour faire simple, bravo et merci ...
Merci pour toutes ces emotions ...

Pour faire plus compliqué :
T'avais pas le droit de couper a ce moment la u___u Allez allez vite la suite Jveux savoir cqu'il va se passer ! Les soeurs vont-elles s'entre-tuer ? Jaejoong et Yunho vont-ils echanger LE regard qui leur permettra de comprendre leurs sentiments ? Junsu et Pauline vont-ils finir par se marier et avoir tout pleins de petits Junsu [ Non ... Ca serait trop simple n'est-ce pas ? ] ? Sarie va t-elle se decider à ouvrir les yeux, et Yoochun reussira t-elle à lui dire qu'il l'aime ? Et pour finir, Tomoko va t-elle survivre ... Et Changmin ira t-il la retrouver ?

Beaucoup trop de questions ...
Vite Vite Jveux les reponses :p

Allez, Bisous ^^

NAAAAAAAAN tu peux pas finir ton chapitre comme çaaaaaaaa ;_;!

C'est pas humain! >_<!!!!!

Ouin T T

J'adore trop! Que d'émotions xD! J'en ai eu des frissons! Bravo! T'es vraiment trop douée!

Bisous et bonne continuation! =) ! Vivement la suiiiite *_*

Gooold !

non non non non non !
...
j'ai adoré...
XD
Non, franchement, tellement adoré, tant de chose sont révélées sur les sentiments et ce con d'assassin est mort..mais maintenant reste à savoir si le moral de Yuhno va tenir...tuer quelqu'un sans y être entrainé comme jaejoong, junsu, changmin ou yoochun...c'est vraiment..Il n'y a pas de mot.

Junsu raide dingue de pauline, mais alors tomoko ça m'inquiète, là !
A la place de changmin je pèterai séireusement un gros cable... hem
Hye su...elle est à la fois très forte et horrible...J'attends la suite gold ! please !

J'aime toujours autant ta manière d'écrire, mon avis ne change pas sur ce point^^

Bonne continuation !

Ouhlala Goldinounette !!
Ca fait trop longtemps que je n'étais pas venue @__@
Honte a moi >o<
Rahh je crois que tu vas lasser de le lire mais JADORE !!
Ta fic est géniale !!
J'aime ! J'aodre !! I'm crazy about your fanfiction XD
Par contre je vais me faire lincher là mais j'ai un peu moins aimé ce chapitre :S
Pas au niveau du scénario qui est toujours excellent =)
Mais plutôt niveau stylistique =S
Ce n'est pas non plus super nul mais je ne sais pas je trouve que les autres étaient mieux.
La différence n'est pas forcément flagrante hein mais j'ai eu cette impression étrange en lisant >o<
Ptet que le problème vient de moi je sais pas lol
Mais je suis sûre que ton prochain chapitre me donnera tort =)
Alors je dis vivement ton prochain chapitre !! =D
Vive toi XD
Vive ta fic !!
Et enfin vivement ta prochaine fic =)

(Ceci n'est pas un chapitre) Mayuu, je t'aiiiime, tu sais ça? xD

En fait, je voudrais que tu expliques un peu plus pourquoi tu as moins aimé ce chapitre, j'ai besoin de ce genre de commentaire pour avancer -comment ça ça stagne? xD

En tout cas, merci à tous pour vos commentaires...J'ai vraiment été touchée, ils m'ont fait extrêmement plaisir.

Mais en ce moment j'ai le temps à rien, j'avance beaucoup moins. Vous allez donc devoir patienter un peu...M'abandonnez pas, hein >0<

PS//Mayuu, SarangHaeJunsu, Wa, j'ai été très contente d'avoir pu vous voir et revoir pour certaines ^^

Ah tu ne me hais pas merci >o<
Si j'ai moins aimé c'est parce que (et ce n'est que mon avis personnel hein XD) je trouvais certaines descriptions un peu confuses, je comprenais donc pas et donc je n'arrivais pas à m'imaginer la scène et ça me bloquais un peu.
Mais ce problème sera, j'en suis sure, réglé dès le prochain chapitre, je ne m'en inquiète pas du tout =)

a quand un prochain chapitre ?
Au fait, j'ai prit une décision, désormais, tu seras ma protégée du forum !

j'ai décidé. Wa sera la gardienne de Tomoko, du moins si tu es daccord ! lol

héhé, je veillerai sur mini tomoko chan.

Kawai...(c'est moi ai écrit ça ? mais non...)

=D Chouette, j'ai une gardienne! *Happy happy*

Hum, je sais que j'ai mis un peu de temps, une nouvelle fois. Mais j'ai beaucoup de boulot en ce moment -je ne suis qu'en 3e, certes, mais que voulez-vous que je vous dise- donc je fais n'importe quoi dans tous les sens, la reine de la désorganisation, quoi ^^'
Donc bon, je ne vais pas non plus vous déballer les détails de mon insignifiante vie. C'était juste pour essayer d'excuser mon chapitre pitoyable. Celui-là, il est gnan-gnan à chier, y'a du sentiment partout partout, c'est écoeurant comme sept kilos de sucre glace. Alors bon, on va mettre sa sur mon age, ma puérilité et tout. Bref, pardonnez-moi, en plus j'ai même pas eu le temps de lire d'autres fics.

A ce propos, petit NB tout de même: J'ai cinq projets de fic, maintenant, c'est malin... xD Dont une sans DBSk mais avec un other personnage ^^

Bref, je vous livre ce chapitre pathétique =_=; bonne lecture quand même.

PS// J'ai vainement essayé d'améliorer mes descriptions, c'est pas gagné gagné... Si comme Mayuu, vous avez des critiques constructives à me faire, appellez le 10 99 xD...Non bon, laissez un commentaire ici quoi =D



Ils marchaient en silence, alignés sans l’être vraiment. Yunho, Pauline, marchant avec une certaine réserve, à l’extrémité gauche de la « file ». A leur droite : Jae Joong, Yoochun, Changmin, Junsu, marchant avec plus ou moins d’assurance. Poings serrés, machoires crispées, ils avançaient.
Tous écartés, en plein milieu de la route. Comme s’évitant hativement tout en se cherchant. Comme des papillons s’approchant craintivement d’une flamme, de peur de se brûler, et pourtant attirés par cette vive lueur.

Entre leurs mains, huits destins. C’était à prendre ou à laisser. Et dans ce silence à peine troublé par quelques raclements de pieds, auxquels ils ne faisaient guère attention, dans cette ambiance paisible de surface…Tourbillonaient, volaient, passaient des pensées, des envies, des doutes…Tout ce qui faisaient d’eux des hommes étaient recouverts d’une fausse couverture.

« La marche impériale n’aurait pas été plus solennelle. », songeait Yunho en suivant dignement les autres. « On dirait presque qu’on va s’enterrer. Remarque, c’est pas loin. On est un peu suicidaires, à aller se jeter dans la gueule du loup. »

Il se mentait à lui même. En fait, non. Il ne mentait pas. Mais ce qu’il pensait était tellement superficiel par rapport à ce qu’il ressentait…alors oui, dans le fond, sans doute, il avait l’impression de se mentir.
Parce que la peur qui lui opprimait les poumons en ce moment même, n’avait rien à voir avec ce à quoi il pensait. Et ses entrailles qui se tordaient dans tous les sens… Quant à cet afflux d’un sang glacial qui coulait en lui, qui faisait battre son cœur, qu’en dire de plus, à part qu’il exprimait ce qu’il ressentait réellement ? Le coréen frissonna, mais ne pipa mot. N’osant briser ce silence installé. Il marchait, d’une cadence régulière.
Il allait mettre sa vie, celle de Pauline en danger. Mais il savait qu’elle n’en démordrait pas. Quant à lui…C’était certainement la dernière chance, la seule, qui lui permettrait de se garder en vie.
La vie. Il était temps qu’il y pense, à celle-là. Quoi de plus important qu’une vie au juste ? Parce que la mort…la mort était le chose la plus imprévue et la plus effrayante qu’il n’avait jamais eu à rencontrer. La mort. Comment pouvait-on désirer mourir ? Même si la vie était dure, même si on avait du mal à vivre…Il le fallait. Survivre. Son mot d’ordre, sans doute. Malgré sa peur, malgré tout d’ailleurs, Jung Yunho était un battant. Et il ne cesserait pas de l’être.
Pourquoi maintenant ? Pourquoi, tout d’un coup, avait-il, surnageant au-dessus de cette peur, de cette angoisse, pourquoi tout d’un coup le courage venait-il tout ébranler ?

Un trébuchement se fit entendre. Une chaussure raclant contre le bitume. Yunho fit glisser son regard vers la droite. Comment exprimer ce soulagement, cet éclair de compréhension étrange qui le surprenait ? Un nom, un seul.

Jae Joong.

Yunho n’avait cessé de se remettre en question depuis le début. Etait-ce normal d’aimer un homme ? Etait-il ce que les gens appelaient homosexuels et ce que la population fuyait, montrait du doigt ? Saurait-il supporter cette impression de ne pas être comme les autres…Être différent ? Et saurait-il…Saurait-il admettre en lui-même qu’il en était un ? En était-il un, déjà, à la base ? Qu’est-ce qu’il ressentait pour Jae Joong ?
Quelque chose loin de la haine, loin de l’amitié… Mais était-ce vraiment de l’amour ? D’ailleurs, qu’est-ce que c’était, concrètement, de l’amour ?

« Oh, putain, ces questions existencielles à la con… »

Il se rembrunit.


Un simple clic. Un simple bouton sur lequel on appuyait, qui pouvait détruire des années de travail. Quelque chose de pas vraiment concret qui se diffusait parmi tous les fichier d’un ordinateur, de deux ordinateurs, de centaines d’ordinateurs. Les fichiers, le disque dur, tout serait contaminé. D’une chose qui portait un nom. Un nom qu’on associait à une maladie. Et c’en était une, malgré que ce soit pour les machines.
Pire qu’un simple bug, c’était un virus.

Son nom ? HS-7923-001-D. Un nom bien compliqué pour une simple chose, même pas palpable, même pas visible. Une simple chose capable de détruire 7923 fichiers à la seconde. Pas grand chose. Mais déjà beaucoup. Parce qu’à l’heure qu’il était, les dégâts étaient déjà pires que ça.
Quant aux anti-virus, ils ne feraient pas long feu, alors peu importait…
Un sourire mauvais s’afficha sur le visage froid de Hye Su. L’expression enfantine, innocente, semi-triste qu’elle arborait auparavant avait désormais quitté son visage. Ses fins sourcils avaient perdus toute expression étonnée. Ils marquaient à présent son assurance. Sa moue éplorée n’était plus que dédaigneuse. Ses joues rosies, à cause de sa timidité, n’étaient plus que d’un blanc pâle accentué par les néons éclairant la pièce. Et pire que tout, ses yeux avaient perdus cette lueur semi-émerveillée, cette lueur d’espoir. Non, tout n’était plus que vengeance et colère. Si Hye Su antérieurement montrait encore certains signes de jeunesse enfantins, ils s’étaient à présent évaporés. « La cadette », « la gamine » ? A d’autres. A présent, c’était une femme. Une femme froide.
Quoi de pire qu’une enfant mal transformée ?


Au bout de la route, où cette dernière faisait un virage, s’élevait une bâtisse. Quatre fois plus haute que les autres bâtiments autour d’elle, trois fois plus large. Elle semblait remplir un espace qui ne lui était pas dû, et brisait cet alignement d’immeubles tous semblables. Elle avait la même couleur qu’eux, mais semblait un peu plus blanche. Les fenêtres étaient de même taille, mais semblaient plus large. Une transgression de règles, voilà ce que c’était. Une transgression de toutes les règles imposées pour une égalité chez tous.
Ils se doutaient bien de ce qu’était ce bâtiment. Qui d’autre pouvait transgresser les lois, se sentir au-dessus des autres ?

Jung Myoung-bo.

Yoochun se passa une langue hâtive sur les lèvres. Un sentiment de colère, mêlé à un autre, étrange, s’emparait de lui, à chacune des bouffées d’air qu’il inspirait. Colère, vengeance, voilà ce qui aurait du occuper son esprit à l’instant même. Mais alors… Pourquoi ressentait-il cette excitation étrange, presque malsaine ? Pourquoi avait-il l’impression d’avoir hâte ? Pourquoi ses pas normalement si calmes, ses gestes si mesurés étaient-ils aussi fébriles? Pourquoi n’arrivait-il pas à rester maître de lui-même ? C’était comme si…
Comme si depuis toujours, il avait attendu ce jour.

Une sueur froide coula le long de son dos, le faisant frissoner. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Est-ce que par cette phrase qui venait de lui traverser l’esprit, il venait de désirer… tuer quelqu’un ? Comment osait-il penser à une chose pareille ?
Il avait ôté tellement de vie, jusqu’à présent… Rien qu’à cette pensée, sa tension descendit. Mais dans son esprit, le visage détendu de Sarie dormait… Et le visage heureux d’Eun-Ju revenait, sans cesse. Comment avait-elle osé ?

Ses poings se serraient. Sans qu’il puisse y faire quoi que ce soit. Un frisson d’excitation. Et dans son poing, une arme. Celle qui avait blessé Eun-Ju.
Serait-il assez cruel, serait-il assez courageux pour aller jusqu’à tuer celle qu’il avait aimé ? Ce doute lui pinçant le cœur, il serra les dents et fixa la bâtisse qui s’élevait. Son âme lui criant de ne pas tuer. Et son esprit réclamant vengeance. Son cerveau qui réfléchissait à toute vitesse. Son cœur qui battait à toute allure. Et sa chair frémissait d’impatience.

Vengeance ?


Eun-Ju se pinça les lèvres, en fixant avec une expression étrange le visage de sa jeune sœur. Depuis quand avait-elle changé à ce point ? En quelques heures, un être pouvait-il se métamorphoser ? Ou bien… Etait-elle ainsi depuis le début ? Une impression étrange, comme si on l’avait trahie. Pour la première fois… Non, la seconde, avec Yoochun.
Ce n’était vraiment pas bon signe.

Elle se crispa. Et jeta un coup d’œil à Myoung-bo devenu livide.

« -Qu’est-ce que tu as fait ? »

Sourire mystérieux d’Hye Su. Mauvais. Froid. Mesquin. Un frisson parcourut l’échine de l’aîné, alors qu’elle prenait conscience d’une chose terrible.
Elle lui ressemblait…

« Très bien, souffla Myoung-bo. Tu veux jouer à ça ?
-A quoi ? » demanda innocemment la cadette, laissant flotter la menace de l’homme au dessus de sa tête.

Ce dernier ne répondit pas. Il se décala, simplement, de l’embrasure de la porte tandis que sa compagne, comprenant, faisait de même.

« -Ma chère sœur, sussura cette dernière. Je te présente Hiro. Et Hans. Dix ans de bons et loyaux services envers la JMB’s…Il faut donc une juste récompense, n’est-ce pas ? »

Deux hommes d’une carrure immense et d’un âge indéfini –la fleur dans l’âge, nul n’en douterait- se tenaient dans le couloir. Ils affichaient un air impatient. Hye Su continuait à sourire.

« -Suffit, ragea l’aînée. J’en ai assez de cette peste. Faites en ce que vous voulez. Tout ce que vous voulez… »

La cadette fixait toujours les hommes, n’écoutant qu’à moitié le discours de sa sœur. L’un était blond, et souriait à présent d’un air réjoui. Le fait qu’ils aient dû quitter leur poste les avait quelque peu ennuyé, mais à présent, il en était ravi. L’autre, asiatique, baillait d’un air absent.

« -Mais ne la tuez pas. Par contre, faites lui mal. Très mal. Alors peut-être la demoiselle daignera nous confesser sa bêtise… »


Ils finirent par arriver devant la lourde porte métallique… Entrouverte. Et sur la portière de droite, un boîtier en acier avec des touches identiques à celles du téléphone, excepté la dernière, sur laquelle était noté « valider ». Sur l’écran rectangulaire noir, en haut, était indiqué en vert : « Code accepté ».

« C’est pas normal…souffla Jae Joong, en fronçant les sourcils. D’habitude, elle est fermée, et surveillée…
-Qu’est-ce qu’il se passe à l’intérieur ? grogna Yoochun, levant la tête et contemplant les lumières allumées. Y’a personne à cette heure-ci…Juste les gardes, mais ils sont pas là…
-Espérons juste que ça ne nous concerne pas, marmonna à son tour Junsu.
- Attendez cinq minutes… »

Changmin, qui venait de prendre la parole, fixa avec délectation le boîtier métallique. Il fit craquer ses doigts et s’étira un coup.

« -Tu devrais éviter ça…Tu ne vas pas y arriver. » fit observer Pauline.

Il lui lança un regard agacé.

« -J’essaye, si j’y arrive pas, tant pis. »

Et sans que personne ne puisse réagir, son poing avait atterri parmi les multiples touches du boîtier. Un son étrange se fit entendre, comme si la machine gémissait. Et lorsque le coréen retira son poing, l’écran n’affichait plus rien, quelques touches étaient tombées, et le boîtier avait une forme étrange. Visiblement, ce n’était pas un matériau solide qui avait été utilisé ici. Avarice de Myoung-bo, certainement.

« Tu aurais pu t’électrocuter, fit remarquer Yunho.
-Soyez pas pessimistes, tous les deux. De toutes façons je m’en fous. »

Le cadet tira la porte vers lui. Il jeta un regard morne vers les autres au visage blême.

« -Bon, on entre ou vous restez dehors ? »

Alors, en silence, ils suivirent le coréen qui, sans plus de cérémonie, était entré en poussant violemment la porte. Devant eux s’étiraient à présent les couloirs de la JMB’s. Propres. Nets. Et gris.

Tout était horriblement laid. Jae Joong fit la grimace tout en accélérant, afin de rattraper Changmin. C’était propre, mais répugnant. Une ambiance malsaine régnait ici, et ça lui faisait froid dans le dos. Tout, ce sol nettoyé, ces murs lisses, plats…
Etait-ce un jugement subjectif qu’il tenait là ? Parce qu’ils étaient chez Myoung-bo ? Il n’en savait rien. Mais cet endroit lui donnait la chair de poule. Ils devaient en sortir au plus tôt. Il frissona en passant devant une porte, puis rejoignit Changmin. Les autres étaient derrière eux. Pourquoi avait-il soudain ressenti cette envie de laisser de la distance entre eux et lui ? Ou plutôt… entre Yunho et lui ?

Yunho.

Terrible tout de même, l’effet de ce crétin sur lui. Pourquoi, en sa présence, avait-il l’impression… d’être quelqu’un ?
Minute. Il était quelqu’un.

Mais quelles genres de foutaises racontait-il encore ? Il… Quoi ? Qu’avait-il à dire sur son identité ? L’androgyne se mordit la lèvre inférieure, maudissant l’homme qui le faisait douter ainsi, sur sa propre personne de surcroît. Kim Jae Joong, coréen, travaillant à la JMB’s…Qui n’y travaillerait plus. Une joie, mêlée à de l’excitation et à un soulagement, serra son cœur, tandis qu’il sentait les larmes lui venir aux yeux.
Ciel, ce que cet homme pouvait le déstabiliser. Il n’allait pas pleurer non plus ? Que disait-il déjà ? Ah oui, il en était à son propre portrait.

Ridicule.

Kim Jae Joong n’était qu’un nom. Un nom ne faisait qu’identifier une personne. Un nom n’était pas son âme, n’était pas son histoire, n’était rien qu’une série de lettres !
Oui, qui oserait déclarer que rien qu’en lisant le nom Kim Jae Joong, il y voyait son histoire, son amour pour ses parents ? Ses sentiments de vengeance ? Et…ses sentiments, ses doutes…à propos de Yunho. Un nom n’était rien, face à l’homme qui se cachait derrière. Un éclat de tristesse traversa le regard de l’androgyne. Il avait envie de rire, à présent. Rire et se moquer de lui.
Rire aux éclats et se contempler dans une glace en se moquant de son reflet. Et de son regard. De ce qui se cachait derrière. Une chose inconcevable, que les autres rejetaient. Sa démarche se fit légèrement tremblante.
Il n’était pas qu’un nom. Il n’était pas qu’un homme. Et pourtant, il y a bien des fois où il l’aurait voulu…

Yoochun apparut alors dans son champ de vision, à droite. Il avait l’air soucieux. Jae Joong tenta de chasser, dans son regard, cette lueur de détresse, et d’une voix semi-rauque, lui demanda :

« Un problème ?
-A part le fait que pour une raison complètement incongrue, on est en train de détruire tout ce qu’on avait construit jusques-là ?
-Détruire peut-être, mais on reconstruira, coupa alors Changmin.
-T’as des projets ? »

La question de Jae Joong fit mouche. Le cadet sembla déstabilisé.

« …C’est justement de ça qu’il est question, indiqua Yoochun. Des projets…Est-ce qu’on pourra en avoir, nous ?
-Après tout ce qu’on a fait…ça m’étonnerait. »

Le grand brun s’était pincé les lèvres. L’androgyne aurait juré avoir perçu, dans ses yeux foncés, quelque chose qui ressemblait à de l’amertume. Et à de la détresse.

« On sûrement être jugés…et condamnés. Alors nos projets…soupira Yoochun.
-Pourtant, on en a des tas. C’est con de finir en prison. Mais bon… »

…Ils l’avaient mérité, compléta dans son esprit Jae Joong. Mais aucun d’eux n’osa le déclarer ouvertement. Encore effrayés par ce qu’ils avaient fait, et la perspective d’être jugés par les autres.

« -Et vous…Vous pensiez faire quoi ? »

Yoochun avait le don de poser les questions les plus gênantes et les plus intimes de la façon la plus naturelle, de telle sorte qu’ils étaient autant gênés que s’il venait de leur demander quel était leur parfum de glace préféré.

« -Avoir un métier stable, un truc cool, que j’aime faire. J’avais eu tous mes diplômes. Et puis… J’aurais aimé revoir Tomoko. Pour me moquer d’elle, de sa taille. Pour lui dire plein de trucs qui vont faire qu’elle va s’énerver contre moi. Puis la faire rire, la surprendre… Truc dans le genre. »

Changmin avait doucement murmuré ces paroles comme on chanterait une chanson qu’on connaît parfaitement mais qu’on ose pas chanter devant d’autres. Une sorte de timidité maladive l’empêchait d’aller plus loin. Jae Joong décida de prendre le relai.

« -J’ai eu tous mes diplômes, aussi. Avec mention et tout. Mais mon rêve, par dessus tout, c’est de me trouver un appart’ tranquille avec un balcon. Même pas une maison, un appart’. Un truc sympa, pas trop petit ni trop grand, avec le balcon assez large pour pouvoir y dresser la table. Avec une grande cuisine. Y vivre avec la personne que j’aime et un chat. »

Un rêve de nana, quoi, sourit Yoochun, sans pourtant oser le dire à haute voix. Il ne voulait pas prendre le risque de le vexer. Après tout, c’était si beau, d’avoir un rêve pareil.
L’androgyne resta pensif à ses propres mots. Avec la personne qu’il aimait… Etrange comme il avait songé à un nom, sans pourtant se risquer à le prononcer. Parce que c’était tellement étrange, aussi…
Changmin reprit la parole, les faisant sursauter.

« Et un chat ? répéta le cadet, surpris.
-Ouais, un chat. J’ai un idéal un peu surprenant, mais on fait avec. Et…toi, Yoochun ? »

Ce dernier eut un air assez contrit.

« -Tiens, vous aussi, tous vos diplômes ?…Moi, j’ai pas vraiment de rêve. Juste un amas de souhaits. Composer un menuet. Goûter de nouveaux parfums de glace. Manger au KFC. Aller à la plage et hurler au vent. Aller au cinéma, et pleurer comme un imbécile devant une scène. Tous ces trucs que j’ai pas pu faire avec le boulot, ou que j’ai déjà fait avec Eun-Ju, j’aimerais les redécouvrir avec Sarie. »

Ils se sourirent, brièvement ; las par ce qu’ils avaient accomplis mais pourtant encore pleins de rêves. Ces hommes encore jeunes, avec l’avenir devant eux…Telle une bougie soufflée, leurs rêves s’éteindraient, peu à peu. Et il ne resterait que d’eux leur amertume… Ces hommes ouverts à de nombreuses possiblités, les diplômes en poche ! Ces hommes intelligents !
Il ne resterait que d’eux une vague fumée grisâtre qu’on chasserait de la main. Et leur vie, leurs atomes se disperseraient dans le vent.
Ils avaient brisés d’eux même leurs possiblitités, ils le savaient. Parce qu’ils n’avaient pas été assez courageux pour s’opposer à leurs peurs, à leurs désirs. Inconsciente jeunesse, qu’avait-elle fait d’eux ? De leurs corps, une chandelle de cire… Qui fondrait au fur et à mesure, au fil de leurs espérances…
Sur ces pensées, ils se retournèrent pour voir où en étaient les trois autres. Pauline et Junsu avaient ralenti, laissant de l’espace entre eux et Yunho, qui avait gardé un rythme assez stable. Les trois collègues sourirent imperceptiblement. Il n’y avait aucun doute sur ce que voulait Junsu. Ils notèrent tout de même la tension entre lui et la française. Comme si…Ils s’évitaient.
Changmin finit par se retourner. Et tandis que les autres faisaient de même, il lâcha :

« -Lui aussi, il les a tous eus.»


Junsu n’osait pas la contempler. Il avait peur. Peur de la créature sommeillant en lui, qui ne réclamait qu’une chose : Elle. Elle, Pauline, ses lèvres, son regard. Elle et sa voix.
Le coréen s’en rendait compte à présent. Mais le fait de ne pas avoir entendu sa le timbre de sa voix lui manquait terriblement. C’était quelque chose de terriblement doux à l’oreille, quelque chose de mélodieux. Comme si quelqu’un, à son oreille, jouait d’un instrument à vent, tout doucement. Pianissimo.
Il avait envie de la serrer contre elle, de sentir sa chaleur. De caresser son visage, ses cheveux. La voir sourire.
Le blond se raidit, instinctivement. Il déglutit péniblement, prenant conscience … que son amour pour elle dépassait tout ce qu’il aurait pu imaginer.
Parce que des femmes, il en avait connues. Des belles, des justes jolies, des intelligentes, des attirantes… Et des pauvres connes, et des laides, elles y étaient toutes passées ! Il en avait eu, des aventures d’un soir, des relations qu’il avait cru durables !
Ces deceptions, il les coulait. Il n’avait qu’une seule phrase à la bouche, après des litres d’alcool :

« L’amour est une pute ! »

S’ensuivait souvent un éclat de rire amer.
Il avait l’impression que tout cela était loin, très loin. Mais sa dernière aventure s’était terminée recemment. Les cris des femmes qu’il avait jetées, laissées….Tout ça lui passait au dessus de la tête, avant.

Avant qu’il ne rencontre Pauline.

Avant, il se fichait de tout ça, parce qu’il avait tué des gens, et qu’il voulait oublier. Maintenant…Elle était là. Et sa simple présence avait tout changé. En combien de jours, trois, quatre ? A peine. Pourquoi lui faisait-elle autant d’effet ? Il poussa un profond soupir.


A côté, la française n’en menait pas plus large. D’un pas maladroit, elle s’avançait vers les autres. N’osant pas accélérer, de peur de le vexer, mais aussi parce qu’elle n’y arrivait pas. Elle avait envie de le sentir contre lui. Elle avait envie de l’embrasser. Elle avait envie de tout un tas de choses puériles et stupides, mais elle en mourait d’envie.
Mais comment oserait-elle lui adresser la parole, alors qu’elle ne lui avait pas dit un seul mot depuis le début ? Comment oserait-elle, puisqu’elle ne lui avait pas accordé un seul regard ?
Elle n’oserait tout simplement pas. Elle se contentait de partager, en silence, cet instant silencieux avec lui. Un silence qui pesait lourd, certes. Mais que pouvait-elle y faire de plus ?
Elle ferma un instant ses yeux, écoutant leurs pas quasi-synchronisés battant le sol. Elle aimait leur tonalité. Pam – pam –pam. Un peu comme un tambourin, ou quelque chose comme ça.

Pauline rouvrit brusquement les yeux, pour éviter un quelconque choc avec Junsu. Il n’était pas question qu’elle s’en approche…Parce qu’elle ne serait pas capable de succomber à la tentation. Parce qu’elle avait peur.
La française eut un rictus. Elle ne savait plus du tout ce qu’elle voulait, et c’en était risible. Un instant, elle désirait le tenir dans ses bras, et l’autre, elle ne le voulait plus ? Mais qu’est-ce qui n’allait pas, chez elle ?

« -Quoi ? »

La jeune femme leva les yeux. L’autre lui jetait un regard interrogatif. Visiblement, elle avait pensé tout haut. Troublée, elle lui lança un sourire embarrassé, furtif, avant de regarder soudainement ailleurs.

« -Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? »

Aïe, songea la française. Apparemment, elle l’avait vexé. Elle se tourna légèrement vers lui, sans pour autant regarder son visage.

« Pas du tout, qu’est-ce qui te fait dire ça ?
-Le fait que tu ne me regardes pas dans les yeux. »

Touché.

« …Ça n’a rien à voir, t’en fais pas.
-Qu’est-ce que j’ai fait ? »

Elle songea à toutes les choses qu’elle voulait lui dire. A toutes les choses qu’elle aurait aimé lui confier. Au lieu de cela…

« Rien, rien. C’est juste que…
-Que ? »

Très bien, tant pis. Elle l’embrasserait, tout recommencerait et…

« -Et j’aurais à nouveau peur. »

La voix de Junsu était devenue rauque. Il avait pris involontairement un ton blessé. Sans même savoir pourquoi. Elle n’avait tout de même pas peur de…

« -C’est de moi que tu as peur ? Parce que j’ai tué ? »

Elle se tourna bursquement vers lui.

« Non ! C’est simplement que…
-Que quoi ?
-J’ai peur de t’aimer, Junsu. De tomber amoureuse de toi, de devenir un petite dinde niaise, qui prend des airs énamourés ou de devenir une petite sensible qui n’arriverait à rien ! »

Pauline détourna à nouveau le regard. Le coréen fit un pas sur le côté, comme pour s’approcher.

« Est-ce que ça veut dire que… Tu ne m’aimes pas ?
-Pire, Junsu. Je crois que je suis déjà amoureuse. »

Elle avait envie de pleurer. Pourquoi, elle n’en savait rien. Sans doute parce que l’amour et tout ça, ça n’avait pas sens pour elle. Alors, tomber amoureuse… Et puis, qu’est-ce que c’était laid, comme mot. Amoureuse. Un vrai truc de minette, le genre de filles qui l’exacerbaient.
Elle serra les dents et accéléra.

« -Moi aussi, j’ai peur. Et moi aussi, je suis amoureux. Qu’est-ce que ça peut bien faire ? »

Pauline s’arrêta net. Il était amoureux…Elle se retourna bursquement.

« -Attends…Tu veux dire que tu… »

BANG

Un coup de feu. Elle leva les yeux vers le plafond. Le coup semblait provenir d’un étage au dessus. Elle grimaça, puis se retourna pour se mettre à courir. Alors qu’elle essayait d’oublier tout ce qu’elle avait entendu.
Un main attrapa alors la sienne. Elle savait à qui elle appartenait, elle savait tout les genres de sentiments que ça pouvait engendrer. Mais peu importait.

Six silhouettes courant dans un couloir. Huits destinées, voire plus, entre leurs mains. Des doutes, des remords.
Et dans tout ce tourbillon d’humanité, de l’espoir. L’espoir faisait vivre, c’était bien connu.

Mais jusqu’à quand tiendraient-elles, leur réserves d’espoir ?

PREM'S yeah juste avant de partir pour la semaine ^^

j'adore comme toujours, tu me fais vivre leurs histoires comme si jy était c excellent et arrète de dire que c'est naze T T sinon je te kick! continue comme ca, vivment la suite!

Tomoko tu ne vois même pas l'émotion que tu nous fais passer....? é____è peut être qu'à tes yeux ca veut rien dire ce que tu écris mais pour nous ca représente beaucoup, ce que tu écris nous plaîs alors ne doute pas de tes compétences, tes qualités à écrire parce qu'elles le valent largement à nos yeux.

2eme ^^ *pars lire la fic*

*reviens en courant*
c'est ça que tu qualifies de "nul"? Non mais t'es pas bien ma petite ^^
Il était trop bien ton chapitre! Plein d'émotions comme dab, génial

Ah voui j'ai une réclamation à faire,
t'as bien dit qu'on pouvait te dire les points négatifs de ta fic,
sans que tu te vexes, hein?

Hé ben ...

Elle est trop courte!!!
Et tu postes pas assez souvent!
Tu nous fais trop patienter :P
Tu nous rends accro et apprends on doit attendre des semaines!
C'est injuste
Voila, c'était le seul point négatif ^^

Magnifique !!!!!!!!!!!!!!
J'ai que ca a dire...

Saleté de forum qui veut pas mettre mes posts u___u ... Bon bah j'sais plus exactement ce que j'avais dit vu que c'était ce matin ...

Je sais que ça m'a beaucoup plus mais j'avais du dire plein de conneries et tout et maintenant j'm'en rapelle plus ci triste u___u

Bon bah tant pis, ... juste pour dire aussi que Jaejoong se trompe, il aime pas Yunho, il aime Mitsuki (moi pas une autre). Les prénoms se ressemblent pas je sais, mais bon ... l'amour rend bête hein ... ci pas grave...

Et aussi j'veux que Changmin embete Tomoko parce que ... bah parce que faut l'embeter c'te petite xP

Bisous et le prochain chapitre dans 2h hein j'te fais confiance xD