Pour dix milliards de dollars

oh mon dieu non !!!!!! qui que ce soit je veux pas !!!!!!!!!
pourquoi tu nous laisse comme ça ?
c'est vraiment méchant !!
tu veux qu'on puisse pas dormir de la nuit ? ben si c'est le cas c'est réussi merci !! T__T
pitié mais nous vite la suite !!!!!!! T____T

les happy end ?? gold, je suis ravie de l'entendre ! lol aller aller, fighting, j'ai hâte de lire la suite !

C'est horrible j'ai trop envie de savoir qui a été blessé !!!!!!!
Ton chapitre trop bien écrit, on ressent trop les émotions des persos en direct, ca m'a tué moi XD

OMG OMG OMG
Goldinette !!!
Ce chapitre est ... magnifique *O*
Je ne trouve pas d'autres mots ohlalalalala >o<
Vivement la suite ma goldinette
(désolée j'ai la flemme de faire quelque chose de constructif XD)

happy end? HAPPY EEEEEEEND?

AHAHAA j'aime ce mot.. Happy! Don't worry, les amis, End will be happy *O* ( remix © Meiko, tous droits non réservés XD)

j'allais dire vivement la fin alors... mais non j'ai pas envie en fait XD
donc jle dirais pas...
XD (qu'est-ce qu'on s'en fout v_v" XDD)
Vala c'était pas interessant.. bisous XD

gold ! alors cette suite ? mdr
harceleuse ? moi ? Meuuuh non ! lol

bon, j'attends encore un peu ! lol jte fais plein de bisous !

Bon, je sais, j'ai été vraiment longue à la détente...Je m'en excuse. La fin de ce chapitre a été un peu baclée, je m'en excuse à l'avance aussi, mais je suis un peu fatiguée...Bref, j'éditerais mon commentaire plus tard, je poste et je cours me coucher.

EDIT// Eh ben, on m'en dira tant...ça vous a plu? xD J'm'étais déjà attendue à de ces remontrances...Ben nan. xD Heureuse que ça vous convienne, en tout cas. Bref, comme je l'ai déjà dit, ne sortez pas tout de suite vos mouchoirs, cette fic va s'achever en un Happy end (ouais, le classique quoi, il arrive des malheurs mais à la fin tout le monde est content xD) Bref, bonne lecture^^



Boum…Boum…boum…

Son cœur battait encore. Elle le sentait, battant à ses tempes, à son oreille. Résonnant d’une manière désagréable et pourtant si rassurante…Elle cligna des yeux, tentant de respirer calmement.
Alors qu’une peur sans fin s’emparait d’elle. Il…Il…avait tiré…Il avait voulu…la blesser, la tuer, qu’en savait-elle ? Mais elle avait entendu cette détonation. Et elle avait vu. C’était lui qui avait tiré.
Yoochun…
Un sanglot sembla lui déchirer le ventre, et elle gémit. Nom du ciel, ce qu’elle avait mal…Mais était-ce aussi douloureux que cette chose qui lui tordait le cœur ? Et ce sang…Ce sang qui coulait au sol…Son sang. Elle avait mal, elle avait peur…
Son cœur battait à tout allure…Comment faisait-il ? Y aurait-il assez de sang pour faire tenir cet organe ? Elle ne voulait pas mourir…Sa respiration, rapide jusqu’à présent, ralentit tout d’un coup.
Pourquoi vivre, de toutes façons ? Ne serait-elle pas déçue à nouveau ?

Tandis que tout tournait autour d’elle, Sarie ferma les yeux, sombrant dans l’inconscience.


Une arme tomba au sol. Une légère fumée se dégageait de son bout.
Yoochun tomba à genoux. Stupéfait. Il avait…Avait-il…Réellement tiré ? Les mains tremblantes,il se retint pour ne pas tomber face contre terre.
Sarie…Sarie…Il avait tiré sur elle…Il l’avait peut-être tué…Pris d’une peur panique, il se releva aussitôt. Et se dirigea d’un pas maladroit, hésitant vers le corps inanimé de la jeune femme. Ses yeux étaient fermés.
Il voulut s’approcher, la palper, vérifier qu’elle était vivante…

« -Un pas de plus, Yoochun, et je te promets que tu ne seras plus de ce monde. »

Il leva les yeux. Tomoko avait dévié le pistolet sur lui. Et son regard, plus empli de larmes qu’il ne l’était déjà tout à l’heure, semblait vouloir l’assassiner. Une pensée le frappa de plein fouet.

Il le méritait…

Il s’effondra à nouveau et baissa la tête. Son pantalon était devenu sale, poussiéreux, mais il s’en fichait. Il ne voulait y croire…Non…

« -Sarie… »

Il murmurait son nom.

« -Sarie… »

Une deuxième fois. Puis une troisième. Il releva la tête, les yeux pleins de larmes.

« SARIE !
-TA GUEULE CONNARD ! »

Tomoko en face de lui, tombée à genoux, tentait d’arrêter ses larmes, en vain . Le pistolet de Changmin toujours à la main, elle sanglotait. Et si Sarie mourait ? Et si Sarie mourait à cause de cet homme ? Et si elle ne devait plus jamais la revoir ? Une vague de larme déferla sur ses joues. Elle le détestait, lui, Yoochun, qui l’avait blessée…La japonaise tenta de se contrôler, mais elle tremblait.
Pauline, derrière elle, s’était précipitée sur Sarie, vérifiant son pouls, lui donnant de petites gifles afin de la réveiller, tentant de stopper l’hémorragie. Yunho gardait les yeux fixés sur les tueurs à gages. Changmin semblait sur le point de faire ou de dire quelque chose, mais semblait attendre un ordre de Jae Joong. Ce dernier gardait une main assurée sur son arme, tandis que Junsu, à côté de lui, restait figé.

Le temps semblait s’être arrêté. Dans le parking, on entendait plus que des sanglots.


Eun-Ju était en train de trinquer avec Myoung-bo, une flûte de vin à la main. Quel plaisir de retrouver son homme d’affaire !
Lui souriant à pleines dents, elle s’asseyait plus confortablement dans un canapé de cuir, dans l’hôtel Prince de Tokyo.

« Alors, Eun-Ju ? Ton voyage en France ? interrogea le coréen après avoir avalé une gorgée du liquide rouge.
-Ces occidentaux sont pathétiques, mais il faut avouer que leurs vêtements ont une certaine classe…Leurs bijoux aussi, d’ailleurs, souffla-t-elle en contemplant avec satisfaction une bague à en renverser les bijoux de la couronne.
-Je vois. Chère ?
-Non, merci bien Michaël. » gloussa-t-elle en songeant à la fin pitoyable de l’homme.

Il posa son verre et s’approcha de la coréene avec un sourire avide.

« Et cette jolie robe…De belle qualité, je vois. Combien ?
-Oh, je ne me souviens plus…Disons qu’on peut remercier, une nouvelle fois, ce « pauvre » garçon.
-J’espère juste qu’il n’a rien eu de plus qu’un baiser, en échange…souffla le coréen en l’embrassant.
-Cet avantage n’appartient qu’à toi… »

Ils échangèrent un nouveau baiser. Il la fit basculer sur le sofa. Puis Eun-Ju lâcha :

« Avant de commencer toute chose…Park Yoochun semble ne pas connaître la chance qu’il a en tant que mon « petit ami »…
-…Ah, ce message…Une autre femme ?
-Une amie de Yunho, paraît-il…Il s’éloigne, et semble lui accorder une attention bien particulière…. Ça ne me plaît pas…
-Moi non plus. Il regrettera ses gestes…Mais ne peut-on pas en parler plus tard ? »

Elle sourit.


Un vertige. Une sentation de ne plus rien contrôler. L’impression d’être stupide. La culpabilité qui lui ronge le ventre. Un tourbillon de sentiments, de sentations indéfinissable. Et tout au fond, une tristesse incommensurable.
Yoochun se prit le visage entre les mains. Pourquoi ? Pourquoi avait-il été aussi impulsif, effrayé ? Pourquoi avait-il paniqué face à cette petite ? Pourquoi…Pourquoi avait-il tiré sur Sarie, Nom de Dieu ? Pourquoi ?

Une sonnerie de portable résonna, tout d’un coup, derrière lui.

Changmin retira sortit le mobile de sa poche. Il fixa l’écran de ce dernier d’un air effrayé. Pendant cinq secondes. Puis il finit par appuyer sur le bouton vert.

« -Allo ? marmonna-t-il d’un ton résigné, qui laissait entrevoir tout de même une légère inquiétude. …Oh. »

Ses yeux se posèrent sur Sarie, sur Yoochun puis enfin sur Tomoko. Il la fixa un long moment, silencieux, semblant écouter ce que disait l’interlocuteur. Il haussa soudainement des sourcils.

« -Je vous demande pardon ? »

A ses côtés, Jae Joong et Junsu se crispaient. Ce ton respectueux qu’avait employé Changmin n’avait rien d’agréable … Il devait s’adresser à Myoung-bo, ou à un de ses sous-fifres.

«-Mais… »

Il y eut un instant de silence.

« -Bien, soupira le coréen. Nous n’avons pas le choix ? »

Changmin fronça des sourcils, et se retourna. Il eut un rictus en fixant un point du parking, puis se retourna à nouveau.

« -Une surveillance rapprochée, je vois…Pas de risques avec le gouvernement ? …Ah. »

Ces mots tombèrent dans les oreilles de Tomoko et vinrent attérir contre ses tympans. Crétin. Cet homme était un abruti fini. Comment osait-il ? Comment ? Sarie était en train de mourir sous ses yeux, et tout ce qu’il trouvait à faire, c’était s’inquiéter pour leurs « risques » ? Une sensation de rage, de colère s’empara d’elle. En même temps qu’un désespoir incontestable. Et surtout, l’impression d’être impuissante face à tous ces évènements…

« -…Non. Il n’y en a plus que trois. Oui. »

Changmin se tourna, ne supportant plus ce regard noir, empli de larmes que lui envoyait Tomoko. Il croisa alors le regard de Junsu. Un instant déstabilisé, son esprit tout entier se vida, alors qu’il entendait, comme un léger bruit de fond, l’interlocuteur lui parler.

Oh, ciel. Ce regard si douloureux qu’il lui lançait…Il avait l’impression que le blond était en train de souffrir le martyr. Il ferma les yeux, se reconcentrant sur ce que lui disait l’homme au bout du fil.

« -…Pardon ? Qui ça ? Comment ça, LUI ? Non mais vous vous foutez de ma… »

Il ouvrit la bouche, furieux. Puis la referma silencieusement.

« -…Très bien, acheva-t-il en raccrochant rapidement. Dites, les gars…On se casse. »

Jae Joong se retourna, surpris. Junsu semblait être tétanisé sur place. Yoochun ne releva même pas la tête.

« Comment ça ?! s’exclama l’androgyne, en abaissant son arme. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?
-Ordre du Patron. Enfin, d’après son « secrétaire ».
-…Mais…Et eux ? » demanda Junsu, les yeux fixés sur Pauline.

Changmin rangea son arme. Il arborait à présent un sourire amer. Il avait comme un goût d’acide dans la bouche.

« -Il semblerait qu’on ne soit pas assez compétents pour ce coup-là. On nous a chargé d’un nouveau boulot, de toutes manières. Et eux…ce sera pour Lui. »

Un silence suivit cette nouvelle. Junsu rangea son arme à son tour. Il se retourna vers les ascenceurs, tournant ainsi dos à Pauline.

« -Hey…Esclave. Survis, Ok ? C’est un ordre, et j’espère que c’est clair. Survis. Emmène aussi Sarie à l’hôpital, par la même occasion. Pour Yoochun. Mais survis Pauline, survis. Jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. »

Il s’éloigna lentement. Ses pas retentirent dans le silence du parking. Tandis que Pauline le regardait partir, abasourdie. Puis soudainement, comme si elle se réveillait…

« -IMBECILE ! Je n’ai pas besoin de tes ordres pour survivre ! »

Puis elle sourit.

« -CRETIN ! Je te renvoie les ordres. Que je sois esclave ou non. Tu as interêt à survivre, quelle que soit la mission, Junsu. Il y a réellement interêt. »

Elle se retourna à son tour. Sans le regarder. Et pourtant, elle devinait chacuns de ses mouvements derrière elle. Chacuns de ses pas. Et elle savait. Elle savait que comme elle, les larmes commençaient à lui envahir les yeux…

Et pourtant…L’un comme l’autre, ils souriaient.


Hye Su raccrocha. Pour commencer, embêter « gentiment » sa sœur en contournant ses plans. Par exemple, en lachant un chasseur très dangereux.
Oh, bien sûr, le résultat serait probablement le même. Mais Eun-Ju ne supporterait pas, et en serait indiscutablement contrariée. Son humeur se dégraderait…
Mais sa cadette ne s’arrêterait pas là. Petit à petit, elle déjouerait chacunes de ses manigances, dans son dos… Puis elle ruinerait sa réputation. Petit à petit, comme si elle libérait sa haine au compte-gouttes…Elle aurait tout son temps.
Un petit sourire s’afficha sur son visage, tandis que son portable prenait les photos d’une scène qui semblait plus qu’explicite dans le bureau d’à côté, et les enregistrait, une à une, dans sa base de données…
Une grimace de dégoût s’afficha sur le visage de la jeune femme. Il avait assez de photos comme ça. Et dans le bureau d’à côté, ça en devenait plus qu’insupportable à regarder… Elle se leva et partit silencieusement, jetant des coups d’œil à ses photos. Pa-rfaites. Elles étaient vraiment nettes. A présent, il était temps de savoir où elle pourrait les envoyer… Mais dans l’ombre, mine de rien, elle avait appris à se débrouiller. Avec un simple ordinateur, elle parvenait à faire tellement de choses à présent…sans laisser de traces.
La nouvelle technologie avait du bon…


Changmin suivit Junsu. Le cœur lourd. Mais que pouvait-il faire d’autre ? Ils étaient surveillés … Il se retourna une dernière fois, tandis que ses entrailles se serraient en contemplant les yeux rouges de larmes de Tomoko. Que n’aurait-il pas fait pour pouvoir la consoler, la faire sourire…La prendre dans ses bras, lui chuchoter des paroles réconfortantes…
Mais il ne pouvait pas se le permettre. Pour la première fois, Changmin se surprit à hésiter. Entre sa quête et elle. Il la fixa longuement des yeux. Pouvoir dire un mot, un seul… Il secoua la tête, ne sachant que dire. Il se retourna à nouveau, alors que quelque chose tombait de sa poche. Surpris, il baissa les yeux. Oh. Un sourire éclaira son visage. Il ramassa ce qui était tombé, et sortant un stylo de sa poche, il y inscrivit quelques mots.
Puis il le reposa.
Tomoko avait suivi ce mouvement, les yeux encore pleins de larmes. Changmin lui sourit. Puis, il attrapa le chariot à valises et le poussa vers les ascenseurs, en direction de la silhouette de Junsu qui commençait à se faire lointaine.

« -Yoochun. »

Sèche, froide, la voix de Jae Joong venait de trancher le silence.

Ce dernier, les yeux toujours baissés, à moitié effrondré au sol, ne répondit pas. Il ne semblait pas avoir entendu l’appel de l’androgyne.

« -On se casse. Grouille. »

Cette fois, Yoochun se leva lentement. Le pantalon poussiéreux. Mais peu importait. Il jeta un dernier coup d’œil à Sarie. Puis se retourna en silence. Semblant avoir perdu toute dignité, il ramassa son arme et se retourna vers Jae Joong.
Ce dernier eut un sursaut. Yoochun semblait avoir perdu toute notion de temps, de raison ou de quoi que ce soit d’autre. Ses yeux empreints d’une tristesse profonde, et d’une culpabilité sans limites, il rangea son arme machinalement et avança, le dos un peu courbé. « Sarie. » Ses lèvres semblaient former ce nom, mais sans son.
L’androgyne le laissa passer devant lui, le jaugeant du regard. Puis, sans un mot, il se retourna à son tour. Il sentait le regard de Yunho lui brûler le dos, avec une intensité sans limite. Mais il ne pouvait pas s’aviser de se retourner. Parce qu’il savait qu’au moment même où il croiserait son regard…

« -Jae Joong. »

Il se crispa. Lui. Lui, et encore lui.

« -Quoi ? »

Pourquoi sa voix était-elle aussi défaillante ? Déglutissant péniblement, l’androgyne se retourna, pour faire face à celui qui venait de lui adresser la parole.

Quelle mauvaise idée…

Un vague malaise l’envahit, alors que ses yeux étaient plantés dans ceux de Yunho. Comme si l’autre parvenait à lire dans ses pensées… Il détacha son regard, et répèta sa question.

« -Quoi ? »

Yunho finit par secouer la tête négativement.

« -Rien. Peu importe. »

Il se retourna, afin de vérfier l’état de Sarie. Tandis que perplexe, Jae Joong se retournait à son tour.

Et pourtant, l’un comme l’autre mourraient d’envie de se lancer un dernier, au moins un dernier regard.

Si seulement ils le pouvaient…


Lorsque les portes de l’ascenseur se refermèrent, Tomoko se releva. Elle se leva maladroitement et attrapa ce qui était tombé de la poche de Changmin. Une carte.

Un As de cœur.

« N’importe quel événement peut se transformer en As de Cœur. Même dans la réalité. Ne l’oublie pas. »

La Japonaise contempla les courbes noires de l’écriture du coréen un long moment. Puis elle eut un sourire. Elle retourna alors la carte, avec l’intention de la mettre dans sa poche. Une ligne, griffonnée en noire, retint son attention.

« PS : Les urgences arrivent. Remercie-moi quand on se reverra. »

Quand on se reverra…Si jamais ils se revoyaient un jour. En auraient-ils réellement la possibilité ? Elle ne savait pas.

Elle l’espérait seulement.

PREM'S ^^ je vais lire et je commente après

ca m'a coupé le souffle, tellement réel et Yoochun qui est deséspéré. Tu mets beaucoup d'émotions on s'y croirait vraiment. En tout merci pour ce chapitre parce que je l'ai beaucoup aimé même si tu dis que tu l'as baclé. Vivement la suite, continue comme ca Tomoko.

C'est TROOOOOOOOOP TRIIIIIIIIIIIIIIIIIISTEEEE!!j'ai versé ma larme pour Sarie! bon vu que tu as prévu une happy end, je présume qu'elle ne mourra pas, amis quand même le choc T^T Yoochun t'es qu'un boulet, espèce d'abruti finiiiiiiiiiiiiiiiiii t'es c*n ou QUOIIIII?
GRRRRRRRRR ya des baffes qui se perdent ici!!!! Enfin purée il m'a fait trop de peine aussi ç_ç
allez je te pardonne va... l'est dans un sale état ToT

Toute la scène où ils doivent se séparer est déchirante!
Entre junsu et pauline, c'est horrible parce que l'amour est encore et toujours palpable, on a pas envie de les voir se séparer!
Minnie hésite encore entre tomoko et son boulot. Bon sang mais ya pas à hésiter quoi ><
Pi JJ et Yunho c'est pareil. Ils font les durs, genre " quoi, qu'est-ce tu veux? tu vois aps que jme casse la?" T_T ptin mais les gars, parlez, aimez vous crotte >< dites vous ' I miss you so muuuuuch" ><

Elle m'énerve la nana là, encore une pourriture v_v

C'est pas possible faut tout leur dire.... enfin bref !
Il était trop bien comme chapitre, mais trop triste et déchirant comme je l'ai dit ç_ç snif ! Marchii Goldy ^x^
Gros poutoux vivement la suite

C'était trop bien, j'ai adoré comme d'habitude !!!!!!!!!

Je ne trouve pa encore les mots pour dire à quel point j'ai aimé. C'est halucinant comment tu écris bien, c'est impressionnant.

En tout cas merci infiniment pour ce chapitre tant attendu !!!!!!!!!!!!

Une question me trotte dan la tête. Qu'est-ce qui va se passer dan la suite ? Parce que là j'ai même pa d'idée. lol^^

Vivement la suite !!!!!!!!!!! Je t'adore !!!!!!!!!!!!!

Gros Kissssssssssssssssssssouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus !!!!!!!!!!!!!!

trop trop trop torp trop magnifique ce chapitre !! tu dis que t'as foiré la fin mais moi je trovue pas du tout !! ah non pas du tout du tout !! è__é
c'est trop beau quand tu raconte comment elle est blessée sarie, et puis la réaction de yoochun trop beau aussi..
bon ya rien d'autre à dire.. c'était magnifique ! bravo !!

vite la suite s'il te plait !! xD

Pour tout te dire, j'ai lu ce chap' ce midi quand je suis rentrée ... Mais étant malade, je l'ai lu et je me suis dit que meme si je l'aimais je mettrais un com' plus tard ...
En fait, la raison pour laquelle j'ai pas posté ... C'est tout simplement que je savais pas quoi mettre comme commentaire sur ce genre chap' absolument géniaux ... Alors je vais exprimer au mieux ce que j'ai ressenti. Tout du moins essayer.

Tout d'abord ... Je voudrais te feliciter ... Encore une fois, tu nous offres un chapitre excellent ... A ton age [ 14 ans ci ca ?! ] je trouve que tu as un veritable don, ou si c'est pas un don, quelque chose qui y ressemble ...

Ensuite, je sais pas quoi dire lol ...
Je m'attendais pas du tout à ce que ce soit Yoochun qui est tiré, sur Sarie en plus ! :o
Et l'état dans lequel il était apres !
Mais pourquoi il a fait ca ?! Est-ce que c'était pour sauver Sarie ou au contraire parce qu'il supportait plus d'attendre ?!

Jaejoong, toujours implacable ... Mais pourtant, trop emouvant la fin, mais retournes toi bon sang !!! Vous attendez que ca alors retournes toi et cours vers lui pour l'embrasser !!! xD

Junsu / Pauline ... WAHOUUU Jai trop adoré le moment ou ils s'insultent et pourtant c'est pleins de sentiments ! Ci parfait !!!!

Tomoko / Changmin ... L'as de Coeur ... Trop belle la phrase de la fin ^^
Il a bien raison ... Mais Tomoko qui pleure c'était trop triste U__U

Finalement, la soeur de la mechante elle va pouvoir etre utile :p Citi elle l'appel telephonique non ?!


Bref ... Maintenant, je veux la suite lol ^^
Encore Bravo.
Bizoux

(Ceci n'est pas une suite, désolée xD) Vos messages m'ont fait super plaisir >_< ça donne la pêche tout ça ^^
En tout cas, je vais faire de mon mieux pour la suite^^
Par contre, vous me faites rire avec vos "retourne-toi, aimez-vous et embrassez-vous!" Je m'imagine bien essayer de caler ça dans le texte xD Bref^^
Voili, voilou...^^

PS: J'ai effectivement 14 ans xD Vive la jeunesse :P (ce message ne va pas à l'encontre des petits vieux...Ne soyez pas outrés xD)

ouais vive la jeunesse !!!
j'avais pas vu que t'atais aussi jeune ! Oo
bon ok j'ai qu'un an de plus mais bon.. U__U
vu comme tu parle et tout tu fais vachement plus vieille .. ^^
bon c'est pas tout ça mais.. VITE LA SUITE HEIN ?? PAS DE BLAGUES è__é

kyaaaaaaaaaaaa c'est trop bieeeeennnnnnnnnnnnnnnnnn *0* ! trop trop bien ta fic ! bwavow =D ! *_* ! vraiment super !


ouiiiiinnn pitier la suiteuuuuuuuuuuuh *ç* XD

Me voici, me voilà~~ C'est encore moi...^^ Avec un nouveau chapitre en poche! Un tout petit peu plus long que les autres, d'ailleurs.
bref, à propos des messages précèdents...Enfin, plutôt du message de Lespadon: Tu veux dire quoi par là? Je parle comme une mémé c'est ça? xD
Bref, donc, trêve de bavardages inutiles. Je vous livre le chapitre...



Yunho, Pauline et Tomoko, silencieux, étaient dans le couloir. Assis sur ces chaises de métal gris, froides. Cet hôpital, ce couloir…Si bruyant…Les gens passaient et venaient, dans un brouhaha insupportable, certains courant, d’autres discutant, riant. Et eux, étrangers à toute cette atmosphère…Simplement en train d’attendre.
Ils attendaient que le médecin sorte de ce fichu bloc opératoire. Qu’il leur annonce une bonne nouvelle. Qu’elle s’en sortirait, que tout irait bien …

Sarie…

Yunho songeait à cette jeune femme qu’il avait à peine connue. Une jeune femme qui avait l’air tellement agréable à vivre. Une jeune femme avec qui il n’avait que peu discuté. Ils avaient à peine eu le temps de se rencontrer…
Et il l’avait incluse, aveuglément, dans cette histoire qui prenait des tournants de polar. Et elle allait peut-être mourir…
Au summum de sa culpabilité, Yunho se prit la tête dans les mains, désespéré. Pourquoi n’était-il pas mort depuis le début ?

Pauline observait ses mains. Ensanglantées. Elle n’avait pas encore eu le temps de se les laver, après avoir essayé de sauver celle qui avait été sa voisine. Non, celle qui ETAIT sa voisine. Elle était encore vivante…Du moins elle l’espérait.
Sarie…finalement, elle ne la connaissait pas plus que ça, songea Pauline. Non, à peine. Et pourtant, elle savait combien de temps elles auraient pu avoir... Tant de temps gâché…
Elle referma ses doigts sur ses paumes. Il fallait y croire. Oui, il fallait encore y croire. Parce qu’eux, ils étaient encore vivant. Même s’ils aveient traversé une passe dangeureuse, le sang coulait encore dans leur veines. Alors elle, elle allait survivre aussi. Elle voulait y croire.

Tomoko ferma les yeux, appuyant sa tête contre le mur auquel s’adossait le banc. Se laissant emporter par les brins de conversation. La politique…Les malades…Les médecins…Les problèmes…Les rires…Les sourires…Les morts.
Les morts…

« -S’il-te plaît Sarie, ne meurs pas… »

Murmure. A peine entendu dans cette rumeur qui enflait autour d’eux. La japonaise poussa un soupir. Tout était de sa faute. C’était elle qui avait ramené Yunho chez Pauline. Et voilà… Elle et Sarie avaient été mêlée à l’affaire…Pourquoi ? Parce qu’elle ne savait pas à qui d’autre s’adresser ? Certainement. Parce qu’elle était trop jeune pour pouvoir régler ce problème-là seule ? …Plus qu’exact. Trop jeune…Putain de Jeunesse.
Si seulement elle avait été un peu plus vieille, elle n’aurait pas eu à mettre en danger Pauline…Et la mort n’aurait pas été au chevet de Sarie. Un larme silencieuse, pourtant si déchirante de douleur, vint s’écraser sur sa jambe.

Dans ce couloir bruyant, dans cet hôpital plein de monde, dans cette capitale si bondée, dans ce pays du soleil levant…Trois êtres attendaient impatiemment une bonne nouvelle. Qui arriverait. Du moins, ils l’espéraient.
Attendre et Espérer….C’était tout ce qu’ils pouvaient faire.


Un taxi se gara avec un crissement de pneus, devant l’immense hôtel Prince de Tokyo. D’une couleur plâtre, le bâtiment semblait des plus strict. Derrière, on aperçevait la gigantesque tour de Tokyo, dans son habit blanc et rouge. Il ne faisait pas terriblement beau. D’ailleurs, on avait plutôt l’impression que le temps virait au gris.
Une porte de la voiture noire s’ouvrit. Un homme androgyne en sortit, l’air grincheux. Puis, comme si ç’eut été un signe, deux autres portes s’ouvrirent, tandis qu’à leur tour trois hommes de sortaient, habillés de la même manière que le premier. A quelques exceptions près. Ils ouvrirent le coffre et déchargèrent leurs valises. Un des hommes, blond fouilla dans son sac et en sortit un parapluie noir. Il semblait le garder à son bras par précaution. Un autre déchargeait ses bagages maladroitement, tandis qu’un dernier, grand et brun, se dirigeait vers l’hôtel afin de trouver quelqu’un pour rentrer leurs valises, ou au pire, un chariot pour transporter leurs bagages. Il dut opter pour cette seconde option, car il revint en en poussant deux vers la voiture. Ils entrèrent, et la voiture derrière eux s’éloigna.
C’était un hôtel magnifique…De luxe. Digne de Jung Myoung-bo. Mais ils n’avaient pas le cœur à s’extasier.
Les portes vitrée se refermèrent derrière eux. Ils s’approchèrent de l’accueil des réservations. Une jeune femme, derrière son bureau, leur sourit aimablement. Sur son badge était noté qu’elle parlait le coréen.

« -Puis-je vous aider ? »

Un grognement général lui répondit. Le grand brun lui fit un léger sourire en retour.

« Nous sommes les … employés de Mr. Jung. Il a du réserver…
-…De Mr…Jung, vous dites ? Oh, vous êtes répartis par deux dans les chambres 404 et 403, au dernier étage. Vos noms sont bien…Shim Changmin, Park Yoochun, Kim Jae Joong, et Kim Junsu ? »

Ils hochèrent la tête. D’ailleurs, même si ce n’eut pas été eux, ils l’auraient fait tout de même. La jeune femme devait être un peu niaise. Cette dernière posa quatre cartes magnétiques sur le bureau.

« -Merci. »

Ils s’éloignèrent en poussant les chariots devant eux. Les roues faisaient crisser leur matière plastique contre le sol. Jusqu’aux ascenseurs. Aucun d’eux ne souhaitaient rentrer à l’intérieur. Mais ils n’avaient pas le choix.
De toutes façons, auraient-ils eu réellement le courage d’expliquer à leurs collègues cette peur subite ?

Peut-être l’auraient-ils eu, ce courage, s’ils avaient su que dans le fond, la peur était la même…


Le médecin sortit du bloc opératoire. L’air affligé. Le cœur de Tomoko manqua un battement, Pauline se sentit défaillir et Yunho se leva en sursaut. Il les invita à entrer dans son bureau.

« …Are you Japanese ? demanda-t-il alors que les autres s’installaient.
-I am. But they aren’t .» répondit la plus jeune d’une voix peu assurée.

Il hocha la tête.

« Il est coréen ? demanda-t-il alors à Tomoko en japonais.
-Oui. »

Il hocha la tête de nouveau.

« -…Pourrais-tu leur traduire, jeune fille ? »

Elle haussa les épaules, tandis que sans prendre compte de son avis, le médecin déclarait :

« -… Elle n’est pas encore sauvée. Pour le moment, elle dort encore. Mais nous ne savons pas…Nous ne pouvons pas prévoir ce qu’il se passera à son réveil. Elle risque même de ne pas se réveiller. Et même s’il elle se réveillait…Nous ne pouvons pas prévoir son état psychologique. Et de cet état-là va dépendre tout le reste. »

Elle leva aussitôt.

« -Mais, vous, c’est…Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Il y eut un silence.

« -En fait…Nous avons nettement l’impression qu’elle ne veut plus se réveiller. Parce qu’elle le pourrait, mais elle ne le veut pas. »

Tomoko se tourna vers Yunho et Pauline. Le regard désespéré. Le coréen se leva à son tour. Il la prit fermement par les épaules.

« -Qu’est-ce qu’il se passe ? »

La cadette détourna le regard. Elle ne voulait pas lui dire…Elle ne pouvait pas lui dire…Puis, lentement, d’un ton détaché qui ne lui ressemblait pas, elle expliqua la situation.
Pauline écarquilla les yeux. Comment…Ce n’était pas possible…Elle qui sourait si souvent, elle qui semblait tant apprécier la vie…Après avoir survécu à une tentative de détournement d’avion, après avoir survécu à une balle…Elle ne voulait plus ? Plus se réveiller ? Ne plus vivre ? Elle voulait se laisser aller ?
Yunho ne voulait pas y croire. C’était imposible…Il s’était tourné vers le médecin.

« -VOUS MENTEZ ! ELLE NE PEUT PAS… »

Le médecin ne comprit pas ce qu’il disait, mais il secoua la tête. Puis il leur fit signe de le suivre. Ils s’exécutèrent.
Après un bon nombre de couloirs, de cris, et d’escaliers, ils arrivèrent devant une petite porte blanche, sur laquelle était collée une petite plaquette de métal blanc. « 505 », indiquait la gravure sur celle-ci. Le médecin leur fit un signe de la tête et s’éloigna.
Silencieux, ils restèrent dix minutes devant la porte. Jusqu’à ce que Pauline se décide à l’ouvrir…


Ils arrivèrent enfin au dernier étage. Sur un accord commun, Changmin et Junsu se mirent ensemble, sans savoir que chez les deux autres, l’ambiance n’était pas au beau fixe…Leur chambres étaient en face l’une de l’autre. Ils se séparèrent, après avoir déchargé leurs bagages. Un jeune garçon du service qui passait par là les débarassa des chariots.
Les portes se refermèrent.


L’hôtel Keio Plaza n’était pas vraiment du plus grand luxe. C’était simplement un hôtel normal, hébergeant des gens tout à fait normaux, à des periodes tout à fait sensées. La façade était propre, jolie, nette. Un seul détail, simple, pouvait surprendre. Cette fenêtre du premier étage, aux volets constamment fermés…
C’était sa fenêtre à Lui. Il aimait l’oscurité. D’ailleurs, sa chambre l’était, obscure. Sombre. Seule une petite lampe de chevet éclairait légèrement le bureau sur lequel Il travaillait.
Il chantonnait. Un air lugubre à en donner le frisson. Quelque chose qui sonnait comme un chant funéraire.

« -Damn your soul… »

Enfin pouvoir revenir sur un boulot acceptable…Il en avait toujours rêvé. Depuis son échec, Hye Su ne Lui avait plus permis de toucher à quelque chair, de faire couler du sang…Le travail revenait, enfin…

« -…My pretty boy… »

Sur la table une veritable artillerie. Qu’Il nettoyait. Qu’Il aiguisait. Qu’Il contemplait avec satisfaction…

« -I go to steal your prey… »

Quelques minutes plus tard, toujours en chantonnant, Il sortait de chez Lui. Il sortit de sa poche deux portables. Le premier était rouge sang. Il ouvrit son clapet et tapa sur quelques touches. Et le referma. Avec le second, qui était d’une couleur noire, il choisit une sonnerie. « La marche funèbre ». Puis, ceci fait, il remit les deux mobiles dans sa poche.
Avec un immense sourire malsain scotché sur son visage.


Sarie dormait. Elle respirait d’une manière régulière. Comme si dans quelques secondes, elle allait se réveiller. Comme si dans quelques secondes, elle allait ouvrir les yeux.
Mais non. Elle gardait les yeux fermés.
Ses joues avaient perdu toute couleur, et ses lèvres semblaient être légèrement violacées. Seuls ses cheveux avaient gardé toute leur splendeur. Ils semblaient ressortir dans toute cette pièce entièrement blanche.
Tomoko attrapa la main de Sarie. Froide.

« -Sarie… »

Un murmure, résonnant doucement.

« -Pourquoi est-ce que tu ne veux pas te réveiller ? Dis…»

Comme une prière, comme un éloge funèbre, comme un secret.

« -Pourquoi tu nous abandonnes ? »

La manière dont elle le disait avait l’air si puérile…Mais c’était tellement réel. La cadette avait l’impression d’avoir été abandonnée. Pourquoi ne voulait-elle pas se réveiller ?

« -Sarie… »

Yunho, de l’autre côté du lit, en face de Tomoko, venait de chuchoter à son tour.

« -…Ne meurs pas, s’il te plait. »

Il écarta une mèche de cheveux du visage de la jeune femme.

« -On a encore besoin de toi, ici. Aide-nous à garder espoir… Comme tu le faisais. »

Pauline, à son tour, prit la main de Sarie.

« -…Sarie. Tu nous manque déjà, tu sais ? »

Oui…à tous, elle leur manquait déjà. Ses sourires. Ses rires. Ils laissaient un vide derrière elle que personne ne parvenait à combler.

« -C’est vraiment dommage que tu ne veuille pas te réveiller. Mais…merci, déjà, d’avoir fait autant de route avec nous. Et puis… »

Elle reposa sa main, et essuya une larme qui coulait le long de sa joue.

« -Bats-toi, Sarie. Survis. Ne te laisse pas faire. N’abandonne jamais. »

Elle sourit. Puis, se rendant compte qu’elle avait encore du sang sur ses mains, elle s’excusa et sortit. En courant. Les larmes aux yeux.


Seul dans la chambre, Junsu étant parti visiter les boutiques de l’hôtel au sous-sol, Changmin s’assit sur son lit. La chambre était incroyablement luxurieuse. La moquette rouge sur le sol, les lourds rideaux de velours, bordeaux…Tout était magnifique. Mais il n’y fit guère attention.
Il se déchaussa et attrapa un sac à dos, cherchant un plan de Tokyo. Tiens ? Il ne le trouvait pas…Fronçant les sourcils, il vida le sac devant lui.
Trois livres qu’il n’avait jamais vus, un magazine, un carnet, une trousse …
Il sourit. C’était le sac à Tomoko. Il avait complètement oublié, mais ils avaient emmené toutes leurs affaires avec eux.
Il ouvrit ensuite la petite pochette, à l’avant du sac. Un mp3. Un parapluie. Un parapluie rose…
Il le fixa longuement. Stupéfait. Puis le jeta avec rage au sol. Ce parapluie ramenait trop de souvenirs…
Elle. Elle et son sourire. Elle et son enthousiasme à tout. Elle…Sa cousine…Tout cela était fini, à présent…Pourquoi fallait-il que ces souvenirs remontent à la surface de sa mémoire ? C’était tellement douloureux…Oh, Il s’en souvenait encore…


« Pas dans un lieu public ? Reçu. Vais les attirer ailleurs, mais puis-je m’amuser ? »

Hye Su sourit en lisant ce message sur son portable.

« Bien sûr. Mais fais disparaître les corps après, s’il y a des traces d’une violence exagérée comme tu as l’habitude de laisser, il va y avoir enquête. Tu as beau être doué, je ne veux en aucun cas prendre de risques.

PS : Fais les souffrir. Pleurer. Surtout la petite. »

Elle appuya sur le bouton « Envoyer », puis se remit en face de son ordinateur. A la recherche de l’adresse d’un certain Park Yoochun…Adresse, numéro de téléphone portable, e-mail…Tout serait bienvenu. Elle s’en donnerait à cœur joie. La coréene commencerait par les photos les moins dures…Puis, elle terminerait par les plus choquantes… Elle voyait déjà des larmes chez Yoochun, et surtout les cris de rage de sa sœur…

Un portable sonnait…Il sonnait dans le couloir de l’hôpital, juste derrière la cloison. C’était une chanson lugubre. Tomoko fronça des sourcils. Personne ne semblait décrocher, ou faire mine de chercher. Puisque le couloir était vide. Elle ouvrit brusquement la porte. Par terre, un petit portable noir.

« Vous avez reçu un message. »

Elle s’accroupit pour ramasser le portable.

« -Euh…Il y a quelqu’un ? »

Tournant la tête à droite et à gauche, perplexe, elle ouvrit le clapet du mobile.

« Lire le message ? »

Elle appuya sur la touche « accepter ». Elle fit défiler le message sur l’écran à toute vitesse. Une sentation de panique s’empara d’elle.

« -Qu’est-ce que…Monsieur Yunho ! »

Elle se précipita à l’intérieur de la pièce. Yunho leva les yeux de Sarie, étonné. La petite japonaise, sans un mot, lui tendit le portable. Il lut silencieusement. Puis poussa une exclamation à son tour. Il regarda Sarie. Puis Tomoko.

« On ne peut pas prendre le risque de mêler Pauline à ça.
-Et si jamais Sarie se réveille, elle ne doit pas être seule. »

Il hocha la tête.

« -On va devoir y aller. Avant qu’elle revienne. »

Il empocha le portable, puis passa sa tête de l’autre côté de la porte.

« La voie est libre.
-On ne peut pas partir comme ça ! »

Tomoko l’avait retenu par la manche.

« Si jamais on part sans laisser de traces, elle va forcément partir à notre recherche, Monsieur Yunho…On ne peut pas prendre ce risque. Et puis…Je n’aime pas la laisser comme ça, seule, sans aucune information…
-…Très bien. On va lui laisser un mot. Mais vite, alors. »

Ils trouvèrent une feuille et un stylo rapidement. A tour de rôle, ils écrivirent à toute vitesse. Ils posèrent la feuille pliée sur la table de chevet de Sarie.
Tomoko, avant de partir, embrassa Sarie sur la joue.

« -Bats-toi, Sarie. On est avec toi. »

Yunho posa une main sereine sur l’épaule de Tomoko.

« -Il est temps d’y aller. »

Elle hocha la tête. La seconde d’après, leurs pas dévalaient les escaliers…


Lorsque Pauline revint, il n’y avait plus personne. Sauf Sarie.

« -Que… »

Elle s’assit sur une chaise à côté du lit, et attrapa le papier replié sur la table de chevet de la Japonaise. Puis elle se précipita vers la fenêtre.
Trop tard. Le taxi s’éloignait déjà.

PREUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUM'S

Noon hey mais, j'ai trop pleuréééé T_T
c'est super profond , triste et tout, pas croyable c'est dingue comme tu es douée.
J'avoue que j'avais pas fait attention à ton âge et jsuis super impressionnée, ton talent d'écriture est inouï surprenant, tu arrive à arrachr de notre petit coeur des émotions si réelles et sincères que.. que j'en viens à avoir peur.

Donc après mon discours chiant, je vais me passer d'alourdir encore plus mon monologu, a part pour dire :
Super chapitre, trop émouvant et opressant. Continue encore à nous enchanter, à nous faire rire ou pleurer comme tu le fais si bien.
Merci, du fond du coeur, et gros poutoux ^^

Et vivement la suuuuuuite ( lol ça casse le sérieux çaaa XD)

Uaaaaaaaaaaa *0* ! Encore un super chap' ! un ! =D ! Chuper ! >o< ! trop bien !


bravo tu es vraiment trop douée ^___^

Goldinette !!
Ce chapitre était magnifique !!
Je suis fan de toi *O*
C'est trop trop bien !!
Continue !!
Allez la suiiiiite >o<

c'est vraiment trop magnifique !! tu m'as encore faite pleurer !!! TT-TT c'est pas très gentil tout ça.. ce qui est encore moins gentil c'est de tarder a poster la suite, alors grouilel oti !! è_é

Magnifique suite, je l'attendai comme d'habitude tu vas me dire lol^^

C'était somptueux, tu écris toujours aussi magnifiquement bien, c'est incroyable voir halucinant. Tu fais tellement passé d'émotions dans les mots que tu écris, j'en ai des frissons à chaque fois. !!!!!!

Vivement la suite !!!!!!!!

Kisssssssss !!!!!!!!!!!!!

Bon depuis que t'as posté j'essaye de mettre un commentaire ... Mais y'a rien qui vient alors tant pis, t'auras un truc nul ... C'était trop beau ... Trop triste, trop emouvant trop tout cque tu veux ... Bravo et merci encore ...

Tomoko / Pauline / Yunho ... S'inquietant pour Sarie, c'était tout simplement maginfique !

Changmin ... Qui repense à Tomoko, c'était tres beau ...

Le fou [ J'ai pas compris qui c'était ] ... Ben a la poubelle ... Oust !

Maintenant, jveux juste la suite s'il te plait ^^

Bizoux

bon j'ai rien lu je suis en retard de deux chapitre mais vu que je suis pressée ! lol
Jiuste pour te dire que je veux la suite !!!
mdrr la fille elle l'a même pas lu ptdr
XD
Je suis à chatelet là et je suis à la bouuuure

Fighting gold !
~~~
*pars en courant*

Edit:
j'ai lu ! je pleure ! argh !
sarie...J'ai trouvé ça trop triste et touchant..;En réailté je me suis mise à la place de yoochun et..Je crois que je serais devenue folle parce que lui même ne sais pas pourquoi il a tiré...
Il FAUT qu'elle s'en sorte !
Eun ju...ça va faire mal...Mais qui sait, peut-être une possibilité d'échappatoire pour nos amis...
Xiah XD il assure.
Max...J'ai eu peur qu'il ne lui file pas son flingue mais OUF !
Jae et Yunho...Alors là j'ai la haine...voici mon avis en tant que psy des fics mdrr en fait je suis sure que le nouveau tueur à gage lancé aux trousses de yunho (oui, à la base c'est lui qu'on veut tuer plus que les filles, non ? c'est lui l'héritier...) c'est l'enfoiré qui a blessé jae au dos..je le sens comme ça en fait...lol je suis sure qu'il n'est pas mort ça craint...Déjà que si'l est pas mort jae va vouloir le tuer, mais alors s'il s'en prend à Yunho jae va lui faire avaler ses yeux...Je m'emballe je m'emballe ! Mais j'aime vraiment beaucoup ta fic, je l'imprimerai quand je pourrais, il le faut mais j'ai pas d'imprimante (on s'en fou XD)
Jae et yunho j'ai peur là...J'avoue que c'est quand même le couple qui me tiens à coeur, mais j'ai un faible pour la personnalité de tomoko XD elle me ressemble ! XD
La suite, bisous et bonne continuation !

Bon, après le chapitre géniallissime de Wa, pour la remercier, il fallait bien un chapitre...Qui n'est pas aussi bien, mais je ne m'appelle pas Wa xD
Je vous remercie tous, par ailleurs, de lire ma fic >_< ça me fait vraiment plaisir >_<
Donc bon, Trêve de bavardages, je le poste ce chapitre oui ou non?
Ben oui.



Changmin secoua la tête. Il ne voulait ni repenser à Tomoko, ni à sa cousine. D’ailleurs, pourquoi ces souvenirs se mêlaient ils, tout d’un coup ? Sa cousine s’était suicidée. Point. Tomoko était encore vivante…Mais en danger. Il le savait. Mais que pouvait-il faire de plus ?
Pour la première fois depuis qu’il était entré à la JMB’s corporation, il hésitait. Il était pris entre deux feux. Les volontées de sa cousine et la vie de Tomoko…Les volontées d’une morte. Et la vie d’une innocente. Entre ses mains…
Il se souvenait du testament de sa cousine. Des moindres mots, des moindres virgules…Et des taches d’eau, des larmes qui avaient coulé le long des joues de celle qui avait été, longtemps durant, sa confidente la plus chère.
Il ne voulait pas y repenser…Mais ce parapluie rose ravivait tous ses souvenirs. Pourquoi ? Oui, Pourquoi donc ? Le parapluie était pourtant à Tomoko. Pourquoi fallait-il qu’il pense au testament de sa cousine ?
Tentant de chasser ces pensées maussades teintées d’une note imperceptible de désespoir, il se leva subitement et se dirigea vers la salle de bain. Pas question de se mettre à déprimer. Ils avaient une nouvelle mission, autant l’exécuter à bien.
A bien. Quel drôle de mot pour parler de tuer des innocents. Changmin se surprit à douter. A nouveau. Est-ce que ce qu’il faisait en vallait réellement la peine ?

« -…Et, toi, tu savais ce qui m’attendait ? Pourquoi…Pourquoi est-ce que tu me fais subir ça ? »

Changmin se prit la tête entre les mains. Voilà qu’il se mettait à parler à une morte. Qui ne lui répondrait certainement pas.

« -… Je deviens dingue à parler tout seul… »

Il entra dans la salle de bain, avec l’intention de se passer de l’eau sur le visage. Ce qu’il fit. Mais contrairement à ce qu’il pensait, ses idées ne se remirent pas en place.
Le visage trempé, il s’assit au sol, sur le carrelage froid. Et il s’adossa contre la céramique de la baignoire.

« -Qu’est-ce que je fais, maintenant ? Je la laisse mourir ? Ou je brise tous les liens que j’ai tissé avec toi depuis tant d’années, d’un seul coup, pour cette gamine… »

Il fut sur le point de dire insignifiante. Mais le mot ne sortait pas. Il laissa longtemps la phrase en suspens, les yeux dans le vague. Puis, d’une voix enrouée, nouée, il finit par lâcher un murmure grave, presque imperceptible.

« - …qui compte tellement pour moi, au final, que j’en viens à mettre en doute notre amitié… »

Il en avait assez. Pourquoi pensait-il à elles, tout d’un coup ? Pourquoi fallait-il qu’elles viennent lui emmêler les pinceaux ? Pourquoi ?
Il jeta un coup d’œil à la chambre. Par terre, le parapluie.
Pourquoi étaient-elles reliées, dans ses pensées ? Pourquoi fallait-il que leurs deux visages surnagent parmi tous les autres ?
Las, il se releva et retourna dans la chambre. Et d’un coup de pied, envoya le parapluie sous le lit.

Il allait devoir choisir…Et il le savait. Mais il n’était pas encore prêt…


Des mots sur une feuille de papier, écrits à la va-vite. Des mots douloureux. Des mots écrits au stylo noir.

« Pauline,

Ce sont peut-être mes derniers mots sur papier. Mes derniers mots pour te dire qu’on a été contactés par un nouveau tueur. Mais aussi pour te demander de ne pas nous poursuivre. Et peut-être, surtout…
Pour te dire à quel point j’ai apprécié ton amitié. Oh, j’ai horreur d’exprimer mes sentiments. D’ailleurs, j’espère qu’on se retrouvera très vite et qu’on pourra se foutre de ma gueule à volonté, qu’on pourra se demander comment j’ai pu écrire des niaiseries pareilles. Mais ce n’est pas possible, n’est-ce pas ? Mais on peut toujours espérer.
Pauline, je voudrais que tu t’occupes de Sarie. Si jamais elle se réveille, dit-lui pour nous qu’on la remercie pour tout ce qu’elle a fait pour nous. Pour tout ce qu’elle a enduré. Ces mots s’adressent à toi également.

J ‘aimerais tellement qu’on puisse relire ce mot, un jour. Qu’on puisse s’en moquer. Je me répète, je sais. Mais j’aimerais tant…

D’ailleurs, ne dit-on pas « Attendre et Espérer ? » Une phrase de Dumas, dans le « Comte de Monte-Christo ». Espérons que comme pour le Comte et Haydée, notre histoire sera un Happy end. Un éternel Happy End.

Tomoko. »

Suivis d’autres, encore. La feuille froissée semblait murmurer.

« Pauline,

Dans le fond, on ne se connaît pas trop, n’est-ce pas ? Mais j’aimerais tout de même te laisser quelques mots.
Pour commencer, je te remercie, toi et Sarie, de m’avoir accompagné dans cette épreuve. Vous avez beaucoup souffert pour moi, toutes les deux. Et je ne m’en voudrais jamais assez. Ensuite, j’aimerais que tu prennes ma carte bancaire, que j’ai glissé sous l’oreiller de Sarie. Ainsi, si jamais elle se réveille, vous pourrez rentrer en France. En sécurité. Elle pourra subvenir à tes besoins, le temps de la convalescence de notre amie.
Cessons de parler d’argent. Parce que c’est stupide. Et parce que c’est la cause de tous nos malheurs. Et parce que s’il y a bien une chose qui ne s’achète pas, c’est la vie.
Allez, on va devoir y aller. Bonne chance pour la suite. Vis ta vie pour nous, Pauline.

Yunho. »

Pauline ouvrit grand la fenêtre. Les deux papiers serrés dans sa main, elle laissa entrer une vague de fraîcheur dans la pièce. Une brise vint caresser son visage, tandis que ses cheveux s’écartaient de son visage. Elle soupira et s’assit sur la chaise. Elle resta longtemps, les yeux dans le vague, à fixer le ciel. Nuageux.
Un sentiment de désespoir s’infiltrait en elle. Comme si chaque bouffée d’air qu’elle inspirait était chargée d’un sentiment indéfinissable. S’imprégnant dans ses poumons, puis passant dans ses veines. Pour enfin terminer dans chacune des cellules composant son corps. Son être tout entier semblait crier de tristesse. Elle sentait des larmes glisser le long de ses joues. Elle en avait assez…Ne plus revoir Tomoko, ne plus revoir Yunho…Et Sarie dont le réveil semblait tellement impossible…
Seule. Complètement seule.

« -…Qu’est-ce que je fais, maintenant, hein ? J’attends ? »

Comme l’avait si bien précisé Tomoko…Attendre et Espérer. Attendre et Espérer l’impossible…


Le taxi s’arrêta devant le 5-23-26. Une maison des plus simples, à l’extérieur de Tokyo. En banlieue. Un jardin. Une boîte aux lettres. Et un chat qui ronronnait, roulé en boule devant la maison.
Un lieu paisible.

Qui allait se tranformer en enfer…

Yunho sortit de la voiture, aussitôt suivi par Tomoko. Elle se sentait de plus en plus nerveuse. Pourtant, le lieu semblait des plus calme.Comme une enfant apeurée, elle attrapa la main du coréen.
Elle haïssait montrer qu’elle avait peur. Mais cet endroit l’effrayait. Trop calme. Trop silencieux. Et ne pas savoir ce qui l’attendait…La terrifiait plus que tout. Elle serra la main de l’aîné de toutes ses forces. Ce dernier baissa les yeux vers elle. Et, sans un mot, il détourna son regard afin de scruter les environs.
Tout en refermant sa main sur la sienne.
Yunho sortit, de son autre main, le portable de sa poche. Et vérifia l’adresse. Qui s’avérait exacte.

« 5-23-26. Banlieue de Musashi.

C’est enfin l’échéance du temps.

Pour vous, pour moi.

La mort est mon métier…

Et vous êtes mes clients.

Bienvenus dans le monde de la réalité.

Chaque pas que vous faites, chaque erreur

Seront une souffrance de plus.

Faites donc des faux pas.

Et laissez-moi m’amuser… »

Yunho réprima un frisson. Ce tueur à gages lui donnait la chair de poule. Il avait un goût atroce pour les poèmes étranges. Il devait être un assassin sanguinaire, le genre d’homme qui les ferait souffrir jusqu’au dernier souffle…
Ils s’approchèrent donc, main dans la main, nerveux. Puis, le doigt du coréen se posa sur l’interphone. Qui grésilla. Tomoko se rapprocha de son aîné.

Une respiration saccadée sortait du haut-parleur.

Ils restèrent immobiles, pétrifiés. Avec la nette impression d’être les acteurs dans un mauvais film d’horreur.

La porte s’ouvrit alors. Dévoilant un rideau noir, à moitié déchiré.


Ce n’était pas qu’un mauvais film d’horreur. C’était un Très mauvais film d’horreur, avec mention « insipide ». ET le scénariste ET le metteur en scène faisaient preuve d’un mauvais goût…

…Des plus effrayants.

Ils déglutirent, puis s’avancèrent. La pression montant. Chaque pas qu’ils faisaient les rapprochaient de la mort. Et ils avaient du mal à s’en rendre compte. Puis, une fois à quelques centimètres du rideau, ils s’arrêtèrent. Tomoko ferma les yeux, et inspira un bon coup. Yunho serra la main de la jeune fille, tentant de lui transmettre tout son courage. Elle lui rendit ce serrement, tremblante.
Alors, d’un seul coup, la japonaise ouvrit le rideau.


Junsu déambulait dans les couloirs du sous-sol. Entre les différents magasins de luxe. Sans pourtant y faire attention. Il marchait depuis un bon moment, les yeux dans le vague. Tel une âme errante.
Il bousculait des gens. Sans s’excuser. Il avait l’impression de ne plus faire parti du même monde que les autres. Il était comme enfermé dans sa bulle. Plongé dans ses pensées.
Au bout d’un certain temps, las, il s’assit sur un canapé en vente. Mais peu lui importait. De toutes manières, personne ne l’achèterait, ce canapé. Il était trop cher. En plus, il était laid.
Le blond ferma les yeux. Et se mit à chantonner, tout doucement. Il n’y avait pas grand monde autour de lui, et personne ne lui accordait un centième d’attention. Il ne chantait pas une chanson en particulier, ni une mélodie, d’ailleurs.

Il la chantait elle.

Comme on fait une déclaration d’amour enflammée, comme on sourit à un être qu’on aime tendrement, comme on enlace un être cher. Comme on embrasse. Comme on rit. Comme tous ces instants merveilleux qui faisaient parti d’une vie, n’importe laquelle, il la chantait.

Il chantait ses grands yeux marron. Il chantait son sourire. Il chantait ses cheveux. Il chantait sa voix à elle.
Et de ses yeux pourtant clos, coula une larme.


Jae Joong, allongé sur son lit, un bras derrière la tête servant d’appui, lisait un livre de psychologie. Il n’y comprenait rien. Mais ça l’occupait. Du moins, ça l’avait occupé pendant les dix premières minutes. A présent, il en avait assez. D’un coup sec, il referma l’ouvrage. Il le rangea soigneusement à l’endroit où il l’avait trouvé, en piocha un autre, puis s’assit par terre, contre la porte. Un bouquin traitant la politique, cette fois. L’androgyne soupira.
Au bout de deux paragraphes, il leva les yeux.
Yoochun, en face de lui, était accoudé à la fenêtre. Il lui tournait le dos mais Jae Joong savait qu’il avait les yeux dans le vide. Il savait qu’il avait un visage décomposé. Il savait aussi que son pantalon était encore sale. Il savait également que ce n’était pas du tout le Yoochun qu’il avait connu.
Son ombre se dessinait sur la moquette, encadrée par un rectangle de lumière. Jae Joong lança le livre dessus. Il avait envie que l’ombre se retourne, s’énerve et lui crie dessus. Mais l’ombre resta comme le corps. Accoudée à la fenêtre.
L’androgyne soupira. Yoochun n’avait même pas réagi au bruit. Il n’avait même pas frémi.

Et ç’en était effrayant.

Mal à l’aise, l’androgyne se frotta la nuque. Puis s’allongea par terre, sur le ventre. Il ne savait pas trop ce qu’il faisait, mais il était fatigué. Las de toutes ces hsitoires sans fin. Ses doigts jouants avec la moquette, le menton sur son bras étalé au sol. Il faisait glisser sa paume, sentant sous sur sa peau une rugueur étrange. Il ferma les yeux. Songeant à sa prochaine mission. A leur prochaine victime.
Et à Yunho.
Pourquoi pensait-il à lui, d’ailleurs ?
Jae Joong se retourna alors, et se mit sur le dos. Le visage de Yunho lui revint en tête.
Il entrouvrit les yeux et fixa, l’ombre de Yoochun, qui n’avait toujours pas bougé.

« -Est-ce qu’ils sont morts ? »

L’autre ne se retourna même pas. Jae Joong crut qu’il n’avait pas entendu.

« Yoochun ? Tu crois que…
-La délicatesse c’est vraiment pas ton truc, hein. »

Platement, celui à la fenêtre venait de prononcer ces mots. Pourtant, le ton n’était pas du tout agressif.

Il semblait presque amical, aux oreilles de l’androgyne. Même ce dernier, d’ailleurs, sans même s’en rendre compte, avait employé un ton moins dur qu’avant.
Tous deux semblaient affaiblis.

Yoochun se retourna lentement et sourit timidement, sans pour autant perdre cette marque de profonde tristesse qui ne l’avait pas quitté depuis l’aéroport. Alors, une deuxième ombre s’encadra dans la lumière, rejoignant celle déjà présente.
Côte à côte, ils restèrent silencieux un long moment. Puis…

« Tu veux que je te dise ? J’espère qu’ils sont encore vivants.
-…Moi aussi, Jae Joong. J’aimerais vraiment. »


Eun-Ju reajustait sa robe, tandis que Myoung-bo revêtait son costume. D’un œil enchanté, elle le contemplait.
Elle avait vraiment bien choisi son homme. Affublé d’un savoir incroyable, d’un caractère des plus rusé, d’une malignité mesquine, d’une richesse incommensurable, d’une ambition sans borne et d’un pouvoir n’en envier personne, il était pa-rfait. Sans compter qu’il était d’une beauté indéfinissable. Un souffle démoniaque qui balayait le monde. A en couper le souffle, d’ailleurs.
Oh, vraiment, elle n’avait personne à envier. Il était là.

Et en plus, il la satisfaisait entièrement. Et plus que parfaitement.

Ces derniers instants avaient été absolument fantastiques. Elle avait un grand sourire aux lèvres.

Ce qu’elle ne savait pas, c’était qu’elle le perdrait bientôt…


Hye Su fixait son écran d’ordinateur, l’air ennuyé. Un bon moment que ses recherches duraient. Et ces données qui ne lui parvenaient pas…
Agacée, elle se leva pour se préparer un café. Elle fit chauffer de l’eau, et sortit une tasse. La bouilloire s’arrêta, tandis qu’elle attrapait une boîte de café instantané. Elle en versa légèrement dans le récipient, puis fit de même avec l’eau bouillante. Une légère fumée se dégageait à présent de sa tasse. Un odeur de café se répandit dans toute la pièce.
Elle ajoutait un sucre et faisait tournoyer sa cuillère depuis un moment lorsqu’un signal sonore lui indiqua que la recherche était terminée. Elle eut un sourire et s’assit en face de l’écran.

« Résulats : Park Yoochun »

Son sourire s’élargit lorsqu’elle cliqua sur le lien. Elle enregistra le numéro dans son portable, puis sélectionna trois photos. Les moins dures pour commencer, puis celles qui feraient pleurer.

« Envoyer ? »

Hye Su appuya sur la touche « accepter », puis éteignit son ordinateur. En sortant de la pièce, elle emporta avec elle sa tasse de café. Entraînant derrière elle une délicieuse odeur. Elle empocha son mobile.
Ils allaient souffrir, tous. Et personne ne saurait que derrière tout ça se cachait le visage de Hye Su, la pauvre petite cadette de la grande Eun-Ju…

PREUMSSS

edit : WOAW !!!!!!!!!!!!!
trop bien !!!!
les ptits mots de yunho et tomoko c'est trop émouvant !! TT-TT
et puis quand ils arrivent dans le maison aux rideaux noir, c'est super flippant quo même.
pauvres jaejoong et yoochun !! T__T
j'espère qu'elle va bien souffrir cette *biiiiiiip* de eun ju (même pas je lui mets de majuscules pour la peine è_é) !!!

VITE LA SUITE !!!!!!!

nyaaaaaaaaaaaaaaaan mon dieu j'ai peur pour yunyun et tomoko ToT

les messages qu'ils ont laissé pour pauline et sarie sont très touchants ToT
Tout comme la scène de Jaejooong et Yoochun, je le voyais accoudé a ma fenâtre et tout, j'en fut toute retournée T.T

Je ne parle même pas de Minnie, là c'était pareil trop troublant "oui pourquoi Miinie, pourquoi tu pars pas àa sa recherche CROTTE TU L'AIIIIIIIIIMEE ça se voiiiiiiiiiiiiiiiit !!"

ralalala... enfin i lest super ce chap aussi qu'ets-ce que tu raconte comme bêtises v_v!

J'ai hâte de voir la ptite soeurette à l'action la ! *x* je me demande ce qu'elle a fait. Et jpeux pas me saquer son ainée et son gars aussi la v_v bande de prétentieux v_v"""""

Allez c'était génial, gros bisous ma goldy, bonne continuation et vivement la suitoche ^x^

Merci pour ce chapitre extraordinaire !!!!!!!!!
Tu fais passée de superbes émotions dans les mots que tu emplois, c'est incroyable !!!!!!!
J'ai adoré ce chapitre, parce qu'on a pu ressentir tout ce que ressentait les personnages !!! J'étais captivé par ce que je lisais !!!!!!!
Merci infiniment pour ce chapitre riche en émotion !!!!!!!

Vivement le prochain, car j'ai hâte de voir ce que Jae, Yoochun, Junsu et Changmin vont faire pour sauver ceux qu'ils aiment (oui parce que je sais qu'ils sont amoureux c'est obligé ça se voit lol^^)

Allez assez parler et vive le prochain chapitre !!!!!!!!

Big Kissssssssssssssssssses !!!!!!!

Un truc que je capte pas...Pk la soeur en veux à Yoochun?
Sinon un magnifique chapotre comme toujours !!!

j'adooooooooore ta fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiics *0* ! C'est vraiment trop bien !

aaaarf je veux la suiteuh >_< XD

Allez kissous X3